«Monaco doit s’orienter vers le hi-tech»

Pour cela, il faudrait une volonté très forte du gouvernement et du Conseil national pour soutenir et développer MonacoTech, l’incubateur de start-up qui verra le jour en septembre. Il va falloir communiquer et communiquer, convaincre des investisseurs de miser sur les start-up qui seront sélectionnées. Le gouvernement devra également investir financièrement pour soutenir MonacoTech. L’armée israélienne est en partie responsable de la réussite économique de ce pays. Notre gouvernement doit devenir notre armée à nous. Lors du dernier recensement, nous avons découvert que Monaco affichait  % de nouveaux résidents supplémentaires par rapport à . Ce potentiel est considérable. Beaucoup sont des dirigeants qui ont vendu des affaires et viennent s’installer en Principauté. Ils ont des liquidités et l’envie de rester dans un circuit d’affaires, d’investir dans de nouveaux projets, de s’impliquer ainsi dans le tissu monégasque. Miser sur une start-up peut donc les intéresser. Ce déplacement et tous ceux que nous organisons répondent à une volonté du prince Albert II qui souhaite que les Monégasques aillent voir ce qu’il se passe à l’étranger. C’est ce que nous faisons sur le plan économique : nous partons à la découverte de manières de travailler différentes, de réussites comme celle d’Israël dans le hi-tech. Je conserverai aussi de cette mission à Tel Aviv des enseignements majeurs comme la notion de persévérance. Nous devons toujours aller au bout du bout de nos idées dans les affaires. Je retiens aussi une conviction : le développement des nouvelles technologies me paraît essentiel. Monaco doit obligatoirement s’orienter vers le hi-tech.

L’exemple israélien peut-il se reproduire à Monaco ? Qui pourrait être poussé à investir dans une start-up monégasque ? Pourquoi ? Que retenez-vous de cette mission économique menée à Tel Aviv ?