Monaco-Matin

Moustapha Fall a grandi...

Tout frais champion de France avec Chalon-sur-Saône, le grand Moustapha Fall (2m18, 25 ans) passé par Monaco et Antibes devrait prochainem­ent quitter la Pro A

- PROPOS RECUEILLIS PAR VIVIEN SEILLER

Cette finale face à Strasbourg a été très serrée !

Je pense que l’avantage du terrain lors du et dernier match nous a beaucoup aidés. Le panier au buzzer de Jérémy [Nzeulie] lors du match  a aussi été un gros tournant. Des petits détails peuvent te coûter la série. En début de saison, Chalon n’était pas très attendu. Ça a été une force ? Personne n’aurait pu imaginer qu’on allait gagner le titre. Nous, on visait le top . Après, on a vu que des joueurs montaient en puissance et les objectifs ont changé en cours d’année. Les gens savaient qu’on était consistant, même si on avait peut-être des faiblesses au niveau des rotations. C’est aussi une revanche pour votre coach, Jean-Denys Choulet… () Même s’il n’était pas très désiré, je pense que personne ne remettait en cause son basket. Il a des résultats. Je suis très content d’avoir joué pour lui cette année. A titre personnel, vous avez fait une grosse saison ! Je pense que j’avais déjà fait une bonne saison à Antibes, ça a été une année de confirmati­on. A Chalon, j’avais un rôle beaucoup plus important. Le coach m’a mis dans les meilleures conditions, je n’avais pas vraiment de concurrenc­e à mon poste. J’étais libre toute l’année et je pense que ça m’a beaucoup aidé.

« Ma priorité ? Un club d’Euroligue »

Vous avez fait preuve

d’une vraie constance...

Savoir faire des bons matchs, ça peut arriver à tout le monde. Mais être régulier sur toute une saison, c’est ce qui est le plus recherché par les coachs. Quand ils mettent quelqu’un sur le terrain, ils aiment savoir à quoi s’attendre. C’est la chose sur laquelle je me suis le plus concentré. A Antibes, vous avez franchi un premier palier ? Tous les clubs où je suis passé m’ont beaucoup apporté. A Poitiers (-) j’ai tout appris, Monaco (-) m’a permis d’accéder à la Pro A, Antibes (-) m’a donné l’opportunit­é de me montrer en Pro A et Chalon (-) va peut-être me permettre de quitter la Pro A. On a gagné un titre et les gens vont s’en souvenir longtemps. Vous ne serez donc plus à Chalon l’an prochain ? Mes agents sont déjà en contact avec pas mal de clubs. D’ici une semaine, ça devrait se concrétise­r. Mais pour le moment, je ne peux pas donner de nom. Ma priorité, ce serait de trouver un club d’Euroligue avec un rôle important à jouer. Un championna­t en particulie­r ? Ce sont plutôt des équipes qui me font rêver. Fenerbahçe, le CSKA Moscou, Barcelone. Mais je devrais peut-être faire une étape avant. Je verrai en fonction des options que j’ai. Le soleil de la Côte ne vous manque pas ? Ça m’a beaucoup manqué, mais la saison a été tellement exceptionn­elle ! Je préfère le titre au soleil ! [sourire]

(1) Après 11 ans passés à Roanne, le coach chalonnais est allé entraîner au Liban. « On ne voulait plus de moi » a-t-il récemment déclaré.

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