Monaco-Matin

Volkswagen Arteon : l’art et la manière

Dérivée de la Passat, l’inédite Arteon fait pourtant tout pour s’en différenci­er. Avec son gabarit supérieur, elle évolue dans des sphères plus haut de gamme et soigne son image et ses prestation­s

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Son look

L’ancienne Passat CC avait été rebaptisée CC pour mieux faire la différence avec la berline. L’émancipati­on se poursuit avec l’Arteon, qui se distingue par ses épaules larges, son immense capot enveloppan­t et sa calandre élargie jusqu’aux phares : les baguettes chromées remontent sur les côtés, façon ailes d’avion, et sont soulignées par l’éclairage diurne à leds, pour un regard 100 % orginal. Ce nouveau modèle est également plus long de 9 cm et plus large de 4 cm par rapport à l’actuelle Passat. Le deuxième niveau de finition, baptisé Élégance, constitue le bon compromis en termes d’équipement­s, avec une sellerie cuir/Alcantara, l’accès et le démarrage sans clé, une caméra 360° ou encore le fameux « Active Info Display », superbe écran haute résolution de 12,3 pouces qui tient lieu de compteurs et offre au conducteur des possibilit­és de personnali­sation et une lisibilité optimale.

À bord

Les passagers sont chouchouté­s, y compris à l’arrière. L’accès est aisé et, une fois assis, on apprécie la continuité avec la vitre de custode, qui compense en partie la faible hauteur de la vitre principale. Les plus grands regrettero­nt juste que le côté de leur crâne vienne frotter contre le pavillon lorsqu’ils cherchent à le reposer sur l’appuie-tête. Ils se consoleron­t avec les attentions qui leur sont réservées : réglage indépendan­t de la températur­e de clim’, sièges chauffants, prises USB et 220 V… C’est Byzance ! Quant aux bagages, même les plus volumineux devraient trouver place dans le vaste coffre, d’autant que l’Arteon inaugure un grand hayon qui dégage une immense ouverture. De ce point de vue, elle se montre bien plus pratique que l’ancienne CC ou que la Passat berline.

Au volant

Entrée de gamme en diesel, le 2.0 TDI 150 « fait le job », sans pour autant se montrer un foudre de guerre. Associé à la nouvelle boîte DSG7, il fait preuve d’une appréciabl­e discrétion (sans doute favorisée aussi par le pack Acoustique, à 750 euros, qui renforce l’insonorisa­tion), et participe au grand confort de cette berline. L’amortissem­ent adaptatif (là encore en option, à 1 180 euros) y contribue aussi. Quel que soit le profil de la route, l’Arteon s’en joue en toute décontract­ion. En mode Sport, elle accepte aussi d’être menée plus brusquemen­t, d’autant que sa direction, plus directe que celle de la Passat, invite à enchaîner les virages. Et en mode Normal ou Eco, on peut basculer sur le régulateur de vitesse adaptatif fourni de série. Grande nouveauté, il est aussi prédictif : grâce aux infos du GPS et du lecteur de panneaux, il adapte la vitesse non seulement à l’allure des véhicules suivis, mais aussi au profil de l’itinéraire. Bluffant !

Côté finances

À prestation­s équivalent­es, l’Arteon s’affiche 3 000 euros plus chère que la Passat et ses versions les plus dépouillée­s comportent déjà des phares à Leds, des jantes alliage de 18 pouces, un assistant de maintien dans la voie et un régulateur de vitesse évolué. Le 2.0 TDI fait de son mieux pour modérer son appétit (5,5 l/100 km à vitesse stabilisée sur route, 6,5 à 7 l/100 km en moyenne sur parcours varié selon l’ordinateur de bord).

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