Monaco-Matin

“Nice, nos vies d’après ” l’hommage de NiceMatin un an après l’attentat du -Juillet

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Que reste-t-il de l’attentat du 14-Juillet qui a plongé Nice dans l’horreur? Le groupe Nice-Matin lance vendredi 7 juillet le projet “Nice, nos vies d’après”. À quelques jours des cérémonies hommage, un an après l’attentat, nous sommes allés à la rencontre des Niçois, témoins ou pas de l’attaque, pour leur poser une question: comment le 14-Juillet a changé leur vie? David, pompier qui est intervenu le soir de l’attentat sur la Prom’, a quitté la caserne pour reprendre une affaire familiale, Raphaël le Lorrain a choisi de s’installer à Nice là où sa vie a basculé, Franck - le héros au scooter - essaie de démarrer une nouvelle vie… Il en ressort des messages d’une profonde humanité. Chargés d’espoir. Sans haine. «Nous avons fait le choix éditorial, fort, de ne pas revenir sur cette nuit tragique. De ne pas raconter encore et encore le film de cette nuit que personne n’oubliera mais de nous concentrer sur la vie maintenant à Nice car tout a changé pour les Niçois. On voulait prendre le pouls de la ville et savoir comment les Niçois se sont reconstrui­ts», explique Denis Carreaux, directeur des rédactions du Groupe Nice-Matin. Le projet se décline sur tous les supports. Un supplément gratuit de 20 pages paraîtra avec le journal du vendredi 7 juillet. Dans le même temps, un site dédié à ces témoignage­s sera en ligne sur les sites du groupes Nice-Matin. Quelques jours plus tard, une applicatio­n dans laquelle tous ces témoignage­s seront compilés sera publiée sur les stores. Pour l’occasion, les internaute­s pourront partager leur expérience et raconter leur résilience sur tous ces supports. Trois arbustes situés sur les communes d’Antibes et de Saint-Laurent-du-Var viennent d’être identifiés comme porteurs de la bactérie Xylella Fastidiosa. Un de ces arbustes, un genêt d’Espagne (Spartium junceum), a été prélevé sur la commune de Saint-Laurent-du-Var dans le cadre de la surveillan­ce renforcée de la zone infectée créée à la suite de la découverte d’un premier foyer sur cette commune fin 2015. Les deux autres arbustes, deux polygales à feuille de myrte (Polygala myrtifolia), ont été prélevés sur la commune d’Antibes dans le cadre de la surveillan­ce de la zone tampon créée à la suite de la découverte d’un premier foyer sur cette commune fin 2015. 3802 prélèvemen­ts ont été analysés depuis le 21 juillet 2015 en région ProvenceAl­pes-Côte d’Azur, sur 228 genres ou espèces végétales sensibles à la bactérie Xylella fastidiosa. 67 arbustes se sont révélés être contaminés (41 polygales à feuilles de myrte, 16 spartiers à feuilles de jonc, 7 lavandes, 1 arbre de Judée et 2 romarins d’Australie). En applicatio­n des mesures de lutte visant à éviter l’introducti­on et la propagatio­n de Xylella Fastidiosa, des mesures sont mises en place.

Dix-sept cas sur la Côte d’Azur

À savoir la délimitati­on d’une zone dite «infectée» de 100 m autour des végétaux contaminés: une désinsecti­sation de tous les végétaux et un arrachage des végétaux hôtes seront effectués. Les propriétai­res concernés seront très prochainem­ent destinatai­res d’un courrier leur précisant la marche à suivre. Une nouvelle zone dite « tampon » de 10 km sera délimitée autour de cette zone infectée, dans laquelle les mouvements de végétaux spécifiés et hôtes (environ 200 espèces de végétaux à risque) sont réglementé­s. Une enquête épidémiolo­gique visant à déterminer l’origine des végétaux contaminés et de leurs dates de plantation est également en cours. Ces nouveaux cas portent à 21 le nombre de foyers découverts en région Provence-Alpes-Côte d’Azur dont 17 dans les Alpes-Maritimes et 4 dans le Var.

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(Photos F. Chavaroche et F. Vignola)

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