Monaco-Matin

Repas gastro la tête dans les nuages

La première édition en Principaut­é du Dinner in the Sky a commencé hier soir au-dessus des terrasses du Casino de Monte-Carlo. L’occasion de se restaurer en surplomban­t la Principaut­é

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Une dose d’adrénaline avant de passer à table. « C’est tout de même très haut !» Isabelle fait partie de la première tablée de convives propulsés dans le ciel monégasque pour se restaurer. Les vingt-deux personnes prennent place dans des baquets de Formule 1 dotés de sangles. Une trentaine de secondes d’ascension suffit pour se retrouver au sommet de la nacelle et surplomber le Casino de MonteCarlo. Présent au centre de la table, un des quatorze chefs étoilés invités pour l’occasion élabore un repas sous les yeux des convives. La vue sur le Palais Princier, le port ou le littoral en prime.

 euros la place dans les airs

Les pieds dans le vide. La première édition en Principaut­é du Dinner in the Sky a commencé hier soir. Les places, vendues par paire à 990 euros l’unité, comprennen­t le trajet depuis le domicile à bord d’une voiture avec chauffeur et le repas. « Nous avons davantage accès notre offre sur les déjeuners et les dîners », indique Jean-Christophe Goethals, responsabl­e de l’agence JustUnlimi­ted, organisatr­ice de l’événement. Les chefs étoilés disposent d’une plaque pour réchauffer les préparatio­ns, conserver les bouteilles de champagne, d’eau et de rosé au frais. « On se concentre sur le dressage, la finition de nos créations. Le plus important est de montrer notre manière de travailler devant leurs yeux », s’enthousias­me Christian Garcia, chef étoilé du Palais Princier. Le menu de la première soirée du Dinner in

the Sky a été concocté en collaborat­ion avec son « frère » cuistot - « nous sommes nés le même jour» -, le chef de l’hôtel Fairmont de Monte-carlo Philippe Joannes. Caviar façon « Cristal » pour l’entrée suivie d’un calisson salé accompagné de pommes de terre frits, du céleri à la moutarde, des oeufs de cailles « Ca va être délicat, chic, très sympa, s’enthousias­me Philippe Joannes. Le dessert? C’est une surprise ! » Marcel Ravin, à la tête des cuisines

du Monte-Carlo Bay, sert les coupes de champagne et diffuse sa bonne humeur aux invités. « C’est une propositio­n qui ne se refuse pas », indique-til tout sourire.

Deux heures de repas en musique

Paris, Bruxelles, Dubai ou Las Vegas… le concept, lancé en Belgique en 2007, a fait le tour du monde avant d’effectuer cette escale à Monaco. Les organisate­urs des Emirats Arabes

Unis proposent aussi un petit-déjeuner et le tea time moins de 170 euros le repas. Mais un maître mot s’impose pour chaque édition : la sécurité. Un vent de plus de trente kilomètres provoque l’annulation d’un repas. « Nous prenons la décision dès la barre des vingt kilomètres par heure dépassée », précise Jean-Christophe Goeathals. Et tout est anticipé pour éviter les imprévus personnels : les clients sont invités à passer par la case toilettes cinq

minutes avant le départ de la nacelle. Un dispositif léché pour les 660 convives attendus jusqu’au 17 juillet pour se restaurer pendant deux heures, à vingt-huit mètres au-dessus du sol. La tête dans les nuages, la musique d’ambiance en plus.

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La nacelle peut accueillir jusqu’à vingt-deux personnes autour de la table. Des conditions de travail inédites pour les chefs.

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