L’excellence
Les résultats du baccalauréat à Monaco sont à nouveau exceptionnels, avec un taux de réussite de , %, toutes filières confondues.
C’est à la fin du bal qu’on paie les lycéens. Et le solde de tout compte s’est fait quelque peu désirer. «De mémoire de proviseur, je n’ai jamais connu d’attente aussi longue », s’étonne Pierre Cellario, proviseur depuis six ans du lycée Albert-Ier… aux 150 mentions décrochées à l’issue des épreuves du baccalauréat. Les résultats de la cuvée 2017, dévoilée mardi 12 juillet, sont dignes des deux derniers crus. Le taux global de réussite, toutes séries confondues, s’élève à 98,6 % au terme des sessions de rattrapage, soit une baisse de 1,4 point en comparaison des deux dernières années où le taux de réussite culminait à 100 % ! « Nous enregistrons trois recalés sur 420 inscrits. Ça reste formidable et valorise notre travail », se réjouit Isabelle Bonnal, directrice de l’Éducation nationale.
fois « Très bien »
Une fois les premières agapes consumées, le détail des résultats montre une réussite méritoire des bacheliers avec soixante-seize mentions « Très bien », contre soixante-neuf l’an dernier. Même constat enjôleur pour le nombre de mentions « Assez bien » décrochées par la jeunesse monégasque. Dix-neuf de plus (158) qu’en 2016 (139). Alors que le bac général arbore un joli 98,8 % de réussite, les filières technologiques s’illustrent également avec des chiffres à faire pâlir d’envie les lycées du territoire français: 98,6 % des inscrits quittent les bancs d’Albert-Ier et du lycée technologique et hôtelier de Monaco avec le premier sésame sous le coude. Le premier enregistre un nouveau sans-faute avec 100 % d’admis, et le second s’en sort avec 94,4 % de bacheliers. Cinquante mentions ont été décrochées, dont deux « Très bien » par deux lycéens de STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion). Onze des douze candidats inscrits en lycée hôtelier ont validé l’essai sans passer par la case tant redoutée des oraux de rattrapage. « Des familles nous supplient d’accéder aux demandes d’inscription de leurs enfants, se gargarise Isabelle Bonnal. C’est le signe de l’excellence travail du corps professoral. » Une réjouissance supplémentaire, s’il en fallait, qui mérite bien de boire à la santé des nouveaux diplômés.