Bateaux solaires en course
Les bateaux à panneaux solaires et électriques s’affrontent aujourd’hui en baie de Monaco
Ils sont vingt-deux mais n’allez point chercher de short, protège-tibias ou chaussettes rouge et noir. Eux mouillent le maillot… de bain. Les participants de la quatrième édition du Solar & Electric Boat Challenge font preuve d’une rigueur digne d’un skipper de Vendée Globe. «Nous avons la possibilité de participer à cet événement grâce aux moyens fournis par le Yacht-club», se réjouit Nicolas Milanesio, pilote du bateau au nom de son employeur. Le régisseur à plein-temps de ce lieu, qui accueille les deux clubs nautiques de Monaco, participe pour la deuxième année consécutive à cette réunion de bateaux propulsés grâce à l’énergie solaire. L’unique équipe monégasque doit se frotter au contingent batave riche de seize pilotes pour autant de bolides des mers concourant aux deux journées de compétition. Et pour la première fois à des bateaux électriques. «Monaco offre des conditions optimales avec le soleil, l’attachement du prince Albert II aux questions environnementales et le cadre, argumente Marco Casiraghi, à l’initiative du projet. J’espère organiser ce type de courses à Venise ou sur la Tamise, à Londres.»
Formule des mers
Paddocks ouverts aux passants, rencontres informelles avec les pilotes, préparations des embarcations à ciel ouvert… les conditions de cette compétition sont comparables à un week-end de Formule 1. La vitesse maximale de 13 noeuds est atteignable par la majorité des bateaux.
Le cockpit exigu, d’un demimètre carré, «rend la conduite exigeante», selon Nicolas Milanesio. Après une première journée dédiée à une course d’endurance en flotte et une course de vitesse, les participants s’adonneront à un slalom et un duel, un «one-on-one »sur les flots, aujourd’hui à partir de 10 h.