Monaco-Matin

Julian Perretta : ce rocker qui a la Côte d’Azur dans le coeur

- PROPOS RECUEILLIS PAR FRANCK LECLERC fleclerc@nicematin.fr

Né à Londres d’un père italien et d’une mère irlandaise, il partage son temps entre le Royaume-Uni et Paris mais adore Moscou et n’exclut pas de s’offrir un pied-à-terre sur la Côte d’Azur! Citoyen du monde, Julian Perretta, 28 ans, avait toute sa place dans la programmat­ion des Nuits du Sud, à Vence, où ses tubes ont fait swinguer les festivalie­rs samedi soir.

Première fois à Vence? Première fois dans ce très bel endroit, donc très heureux d’être ici. Mais j’ai souvent joué dans la région : plusieurs fois à Nice et à Cannes, mais aussi à Monaco. Et à Toulouse. Et à Montpellie­r. Ah oui, mais on n’est plus sur la Côte d’Azur, là…

Tu dis souvent que la musique est la seule chose que tu saches faire? C’est vrai. J’ai joué au football quelque temps, mais ma seule vraie passion, c’est la musique.

Miracle, Karma, Tied Up, ICry, Body Talk, I Ever Feel Better… Sacrée collection de tubes! Et c’est un super-atout quand on est en tournée. Monter sur scène avec cinq ou six titres que les gens ont en tête, c’est génial. Avant, j’en avais un ou deux. Et encore avant, zéro : c’était horrible ! Maintenant, le public reconnaît mes morceaux et c’est une sensation très agréable.

Un mot sur le nouveau single? Et même deux: Private Dancer. C’est son titre. Il sort vendredi. J’ai travaillé sur ce morceau avec un DJ français, Feder. Relation très fructueuse puisque nous avons collaboré étroitemen­t sur l’album qui sortira à la rentrée.

Feder est originaire de Biot. Il t’a parlé de sa région?

Bien sûr! De toute façon, c’est l’endroit que je préfère en Europe. Je veux dire: j’adore vraiment la Côte d’Azur. C’est tellement beau… Je pourrais bien m’y installer un jour. Avoir quelque chose pour y passer au moins mes étés.

Toujours entre Londres et Paris?

Toujours. Londres parce que j’y ai ma famille, mais je passe la majeure partie de mon temps en France. Dans le e arrondisse­ment (en français) de Paris.

À quand des interviews dans la langue de Molière?

Mon français s’améliore. Comme mes meilleurs amis sont ici, ils m’aident et je progresse un petit peu. J’ai déjà participé à des shows TV en France, mais j’ai besoin de pratiquer beaucoup plus. Répondre en français, pour le moment, c’est stressant pour moi. Avec le succès, comment garder les pieds sur terre? C’est bizarre de me dire que j’évolue dans l’industrie du disque depuis plus de dix ans. J’avais  ans lorsque j’ai commencé. J’en avais  quand Amy Winehouse m’a invité à rejoindre sa tournée en Europe. Elle venait de sortir son deuxième album iconique, Back To Black, et j’ai assisté à sa descente aux enfers. Je suis loin de ce niveau de notoriété et je joue avec les mêmes potes depuis mes débuts, ce qui aide à garder la tête froide. Faire ce métier, j’en rêvais. Je n’ai vraiment aucune raison de me plaindre.

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(Photo Eric Ottino) Un nouveau single vendredi, en attendant l’album prévu à la rentrée.

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