Un Niçois écope de deux mois ferme pour outrages et stupéfiants
Un résident niçois, absent à l’audience, a été condamné par défaut à une peine de deux mois d’emprisonnement par le tribunal correctionnel. La justice lui reproche d’avoir outragé des policiers, de détenir et transporter des stupéfiants, de conduire un puissant scooter sans permis. Les faits remontent au 21 décembre dernier. Cette nuit-là, les fonctionnaires de surveillance interviennent vers 23 heures au niveau de l’avenue d’Ostende. Ils interpellent le pilote d’un « T-Max Yamaha » à la conduite des plus hasardeuses. Le jeune homme de vingt-six ans, sans profession, affiche d’emblée une forte agressivité. Il est aussitôt conduit dans les locaux de la Sûreté publique où il est fouillé. Les agents trouvent dans ses poches une carte d’identité et un sachet de 0,60 g de résine de cannabis.
Il roule sans permis
Il porte au poignet une montre «Audemars Piguet » contrefaite et ne possède aucun permis. « Son attitude est étrange, rapporte le président Jérôme Fougeras Lavergnolle. Il se met à crier Allahou akbar. Puis il prétend sodomiser tout le monde avant d’annoncer qu’il consomme de la drogue tous les jours. Sans oublier de préciser qu’il boit aussi de l’alcool. Comme il a été interné trois fois, et avant de placer le suspect en garde à vue, les enquêteurs le conduisent au CHPG pour être examiné par un psychiatre. Le médecin estime que son état de santé n’est pas compatible avec une mesure de contrainte… Ce prévenu a été condamné plusieurs fois par le tribunal de Nice… » Au moment des réquisitions, le procureur général adjoint Hervé Poinot estime que « cet homme pouvait être condamné pour les infractions commises. Il faut sanctionner les outrages et la détention de stupéfiants. Pour ces deux délits, une peine de quatre à six mois de prison ferme me semble adaptée. Vous la compléterez avec une somme de 1 000 euros d’amende et une contravention de 300 euros pour l’absence de permis. » Les juges s’en tiendront à deux mois d’emprisonnement ferme et à une contravention de 300 euros.