Monaco-Matin

Julian Perretta: nouveau millésime et performanc­e live au Domaine Bertaud-Belieu

- L. A.

Julian Perretta arbore un tee-shirt AC/DC millesime 1995, pas le meilleur, mais l’hommage aux kangourous électrique­s de la fratrie Young nous le rend tout de suite sympathiqu­e. Avec sa tignasse et ses tatouages, l’irlando-italien (par sa mère professeur­e et son père technicien informatiq­ue, tous deux en retraite) pourrait à l’aise postuler pour une place chez le groupe At The Drive-In. Sauf que les échevelés d’El Paso naviguent aux antipodes de sa pop à effets fragmentés. En vacances entre deux dates de sa tournée d’été chez son manager français à Sainte-Maxime, ce sera finalement au milieu des barriques des chais du Domaine Bertaud-Belieu à Gassin, que la rencontre se déroule.

Leo rencontré dans un club parisien

« C’est mon ami proche, l’acteur et peintre Adrien Brody qui a joué les intermédia­ires avec Bertaud-Belieu. Nous nous sommes retrouvés ici l’été dernier alors qu’il prenait ses vacances dans le coin. Nous avons également participé ensemble à la soirée de gala que donne Leonardo DiCaprio sur le Domaine chaque été. Je serai d’ailleurs cette année sur scène pour interpréte­r un titre. Ma première rencontre avec Leo remonte à une soirée dans un club parisien et je suis heureux de participer à ma façon à son action », explique le good boy qui s’initie avec délice au fin rosé local malgré son assiduité de connaisseu­rs pour les rouges tanins hexagonaux. En phase finition de son troisième album, Julian veille à ne pas vendre la mèche... bouclée qu’il triture avec insistance.

Retraite sudiste

« Il est bien avancé mais je n’ai pas encore de titre. Le premier single Private dancer sort ces jours-ci et l’album en fin d’année. Pas avant novembre.Toujours avec des bases électro mais en y imposant davantage ma griffe acoustique. J’ai travaillé dans une totale indépendan­ce ! », confirme celui qui cartonna à ses débuts sur scène avec une reprise des Smiths. L’interview terminée, il est temps de troquer le jean’s élimé à la Ramones pour le bermuda à motifs exotiques en vue d’une petite baignade entre amis. « Le golfe est l’endroit idéal pour décompress­er tout en profitant de belles soirées animées », conclut celui qui d’ordinaire se partage entre Paris et Londres. Mais jure songer « one day » à une retraite dorée sur la Côte d’Azur.

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(Photo Luc Boutria)

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