Monaco-Matin

The Avener, l’enfant roi de Nice

- L. B.

Après Nicolas Monier et Synapson, The Avener a envoyé aux platines.

Un DJ en sa house. Pour sa dernière, le Nice Music Live s’est offert l’enfant chéri des dancefloor­s, l’enfant roi de Nice : The Avener (alias Tristan Casara). 22 heures, fin de la première partie. Chauffés à bloc par Nicolas Monier et Synapson, les fans attendent la tête d’affiche. A 22 h 20, toujours personne sur scène. On a la swatch (pas de Rolex désolée) qui saigne sérieux, on se demande si The Avener ne nous fait pas une Lauryn Hillite aiguë (Tristan, si tu envisages de faire une campagne de pub pour une montre ou même un réveil, oublie tout de suite, fais plutôt la promo du site lastminute.com). 22 h 35 : ça siffle dans le public. A-t-on kidnappé The Avener ? On hésite à lancer l’alerte enlèvement. Presque 23 heures : ouf, visiblemen­t quelqu’un a payé la rançon. Voilà The Avener qui débarque sans un mot d’excuse pour ses fans (Tristan, si tu voulais préfacer la 150e réédition du guide des bonnes manières de Nadine de Rotschild, tu oublies aussi). Et ça commence. Et c’est bon. Le public est à bloc. Fade Out Lines, To Let Myself Go, Castle in the Snow... On pardonne tout à l’enfant de Nice, à son talent, à celui qui a mis son cuir aux enchères pour les victimes du 14-Juillet, à la star qui enregistre avec Bob Dylan et les plus grands mais qui garde le coeur au bord de la Prom’. The Avener envoie aux platines. Et termine par une explosion de confettis, un feu d’artifice de papier. Il lance Nissa la bella. Bienvenue à la casa Tristan !

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(DR)

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