Nice : le voleur de bijoux croise son fils dans le box
L’esprit de famille est une valeur importante. Quelle belle démonstration hier, au tribunal correctionnel de Nice ! Avec une scène d’anthologie : le père croisant son fils dans le box. Tous deux étaient jugés pour deux affaires différentes... Le paternel a été jugé en premier. Le 22 juin dernier, à Nice Étoile, bijouterie Univers d’or, ce Géorgien de 56 ans, petit, cheveux noirs plaqués sur le crâne, grosses lunettes rectangulaires, se colle à la vitrine d’une bijouterie. Ce jour-là, la vendeuse est occupée par un client mais elle observe le manège. Soudain, un bracelet tombe à terre, l’individu le ramasse. Il sera interpellé. Sur lui, un bracelet qu’il venait de subtiliser. « J’ai vu le bracelet par terre, je l’ai simplement ramassé », a-t-il affirmé à la barre, contestant avoir volé. Une pince et un couteau à lame repliable ont pourtant été retrouvés sur lui. « La pince, c’est parce que j’ai des problèmes aux pieds », a-t-il expliqué sans rire, non sans décrocher le sourire du tribunal, présidé par Alain Chemama.
Le rejeton dérobait des montres
Demandeur d’asile politique, il comparaissait également pour avoir squatté un appartement de Côte d’Azur habitat, la justice l’accusant d’avoir fracturé la porte. Il a été condamné à dix mois de prison, dont cinq avec sursis, et maintien en détention. C’est alors, en quittant le box des prévenus, qu’il a croisé son fils, M. M., 29 ans. Une belle histoire de famille. Le rejeton comparaissait pour les vols de deux montres à Carrefour TNL et à Nice Étoile, dans les bijouteries Louis-Pion, l’une d’une valeur de 900 euros, l’autre de 470 euros. Malgré la présence de son empreinte ADN, et le fait qu’il a été reconnu par la propriétaire, le fiston a nié les faits. La valeur n’attendant pas le nombre des années, M. M. a été condamné à un an ferme avec maintien en détention. La justice va ainsi leur permettre de passer quelques mois ensemble au frais. En coordination avec la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Provence-Alpes-Côte d’Azur (DREAL) et le conseil départemental des Alpes-Maritimes, il s’agira pour les techniciens du CETU de s’assurer de l’absence d’impact des travaux déjà réalisés