Monaco-Matin

Tout lui sourit !

Ary Abittan : la dolce vita à Saint-Tropez. L’humoriste fait une pause en pleine tournée de son one-man-show.

- ALAIN GRASSET

Courtes vacances à Saint-Tropez pour Ary Abittan qui y a retrouvé de nombreux amis.

On ne s’attendait pas forcément à le croiser à l’heure de l’apéro, chez Sénéquier. Et pour cause, Ary Abittan prend rarement des vacances sur la Côte d’Azur. Encore moins à Saint-Tropez, haut lieu de la jet-set internatio­nale. Le partenaire de Christian Clavier dans Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? avait besoin de faire un break alors qu’il est en pleine tournée de son one-manshow My Story. « Trois à quatre jours me suffisent. C’est parfait, dit d’entrée Ary Abittan. Je suis un vrai Parisien. Paris me manque vite. J’ai décidé de venir ici pour voir des amis. Et en arrivant à Saint-Tropez, je m’aperçois que j’en ai beaucoup plus. Il y a Arthur, Michael Youn, Jean-Claude Darmon, Matt Pokora, etc. ». Et l’humoriste qui participa notamment à Vendredi tout est permis sur TF1 avoue : « J’adore cette ville, me balader dans les petites rues si pittoresqu­es. Je m’y sens très, très bien. Et puis, il y a des plages publiques fantastiqu­es où je peux rester toute la journée jusqu’à sept ou huit heures du soir. C’est populaire. C’est la France. La dolce vita avant de reprendre ma tournée de My Story ». Ary, 43 ans, qui s’est fait connaître sur scène en assurant les premières parties de Gad Elmaleh, Elie Semoun, puis avec et surtout Àla folie, co-écrit avec Judit Elmaleh, la soeur de Gad, a choisi de revenir à ses premières amours avec My Story.

« La scène, c’est vital ! »

Un spectacle autobiogra­phique ? «Oui! Mon grand-père me disait : quand tu as une histoire, raconte-la. Mais arrange-la un petit peu, confie-t-il. C’est exactement ce que je fais sur scène. Mon divorce par exemple, je pouvais en rire ou en pleurer. J’ai choisi d’en rire. J’ai trois filles. Je suis célibatair­e et je suis heureux comme ça. Plus une histoire est personnell­e, plus elle est universell­e ». Le comédien souligne que, pour lui, « la scène c’est vital ! Une question de survie. J’ai commencé par ça. À 14 ans, je faisais des petits sketchs devant ma famille avant de faire des spectacles plus tard grâce à mon impresario Eddy Marouani [N.D.L.R. : décédé en 2002] et aujourd’hui avec le producteur Gilbert Collier ». Et Ary Abittan qui jouera son spectacle au Casino de Paris, à partir du 2 novembre, affirme : « Vous savez, la journée pour un acteur, c’est de tourner un film, et le soir de faire du théâtre ». Le tournant de la carrière d’Ary, c’est évidemment le succès de Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? Le film de Philippe de Chauveron enregistra 12,5 millions d’entrées On ne change pas une équipe qui gagne. Le réalisateu­r Philippe de Chauveron, Christian Clavier et Ary Abittan, se retrouvero­nt au printemps 2018 pour le tournage de Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? 2. « Le scénario est en cours d’écriture et je ne peux donc pas en dire plus. Mais nous allons tous reprendre nos rôles... », confie l’acteur qui avait cartonné dans les salles en avril 2014. L’équipe avait fêté son succès avec une mémorable montée des marches à Cannes, le mois suivant. Ary ne tarit pas d’éloges sur Christian Clavier avec au box-office en 2014. Il s’en étonne encore. « Un miracle ! S’exclame-t-il. Une chance aussi de recevoir beaucoup plus de scénarios et ainsi de pouvoir choisir. Un petit luxe. Je ne sais pas combien de temps ça va durer. Alors, j’en profite un maximum ». La preuve, les vacances sont déjà finies. «Je tourne dès le 1er août, un film intitulé Under the Eiffel Tower avec Judith Godrèche. L’histoire d’Américains qui viennent en Dordogne pour acheter des vignes. Je joue un restaurate­ur ». Et il conclut : « Pour un enfant de Sarcelles, fils d’un chauffeur de taxi, c’est absolument génial ce premier film américain ». lequel il a retravaill­é à deux autres reprises, Les Visiteurs : La Révolution et À bras ouverts. « Clairement, il connaît son texte par coeur. Et il connaît un peu ceux des autres.Tous les jours, il arrive sur le plateau avec une aisance incroyable pour pouvoir jouer. Il joue chaque ligne, chaque virgule, chaque point d’exclamatio­n. L’humour, c’est sérieux pour lui. Ce n’est pas par hasard qu’il a fait 150 millions d’entrées depuis Les Bronzés et qu’il a tourné avec les plus grands. Je vis un bonheur total de pouvoir être son partenaire. »

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(Photo Luc Boutria)
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