Cris Cab: «Je travaille avec Pharrell sur un nouveau single»
Dernièrement en concert au High Club, Cris Cab se reproduira sur la même scène le août. À peine revenu de Bucarest où il ne se remet pas des « filles folles de l’Est », Cris Cab écarquille les yeux devant la scène qui lui est réservée. Dessiné en LED, son nom est la principale source de lumière du dancefloor du High Club. Avec son saxophoniste-guitariste, ils viennent effectuer leurs balances mais aussi tester leurs meilleurs moves (déplacements sur scène). Celui qu’on a longtemps considéré comme le petit protégé de Pharrell Williams puis de Wyclef Jean a pris son envol ces deux dernières années, qu’il confirme avec sa tournée européenne. Sa reprise de la ballade de Sting Englishman in New York aété vue plus de 60 millions de fois sur Internet. Chose facile avec son timbre de voix, naturellement coloré aux accents des Bahamas de son enfance. Un succès que le jeune américain encaisse bien. Avec son t-shirt aussi large que son sourire, cette machine à tube de l’été ressemble plus aux jeunes qu’il fait danser qu’à la superstar des charts internationaux.
Vos premières impressions sur le public français ? Ce n’est pas fou d’être aussi aimé ailleurs qu’aux États-Unis ? Je l’adore ! Ce public m’envoie tellement d’amour et me donne l’opportunité de me produire à l’international. C’est un public qui, si vous faites du bon boulot, vous le fait comprendre très vite. J’ai eu des expériences formidables partout dans ce pays. Le sport marche pas mal sur moi. Je vais à la salle de sport, je cours un peu ça me change les idées. Mais surtout il y a la famille, mes amis de lycée avec qui je garde toujours contact (il montre son téléphone du doigt). Sans ça, j’aurais l’impression de passer à côté de tout. Je n’ai pas vraiment de phrases choc à te dire. Ce que je retiens par-dessus tout de lui c’est que c’est un homme qui n’arrête jamais, jamais de travailler. Il met toujours la barre très haut et ne se laisse jamais aller. C’est un exemple pour tous, même s’il a aujourd’hui une réputation très solide il continue à travailler dur comme si c’étaient ses premières années. J’essaie de faire de même maintenant que ma carrière est bien lancée. Il y a un peu de ça quand on veut toucher le plus grand nombre de personnes mais ce n’est vraiment pas ma façon de voir les choses. C’est tout simplement parce que je trouve ça normal de fusionner ma musique, mon univers avec ceux d’autres artistes. On est dans une époque où la musique ne peut plus être que d’un seul genre.
D’autres collaborations à venir ? Pas vraiment, au contraire même (rires). J’ai envie de revenir à des chansons plus personnelles dans mon style. Exceptée ma nouvelle chanson qui va bientôt sortir, toujours avec Pharrell mais avec des accents plus reggae et trap. J’espère que ça donnera quelque chose de nouveau. Sting ou Bob Marley ? Bob Marley sans hésiter. J’ai pris beaucoup de plaisir à reprendre Sting mais Bob Marley était vraiment mon modèle quand j’étais petit.
Wyclef Jean ou Pharrell Williams ? Aïe… Très dur à dire, les deux sont des gars fantastiques ! Mais bon, Pharrell a été comme mon grand frère pour un long moment, c’est lui qui m’a découvert. Allez, va pour Pharrell…
Scène ou studio d’enregistrement ? Scène. C’est un instant d’immédiateté avec le public. Si tu es bon, tu le vois directement.
Teen ou Milf ? Bonne question... Milf, rien que pour l’expérience !