Une nouvelle ère
Moins d’un an après avoir organisé avec brio une épreuve de coupe du monde d’enduro, le CSPM VTT a changé son fusil d’épaule en , mais pas sa recette magique...
C’est bien connu, on ne change pas une équipe qui gagne. En revanche, il n’est pas interdit de changer de stratégie, même quand ça marche à merveille. N’en déplaise aux enduristes masculins déjà nostalgiques de l’Enduro des Portes du Mercantour, le CSPM VTT n’a donc pas organisé de treizième édition de sa fameuse course, préférant conclure en beauté sur l’Enduro World Series 2016. Mais pas question pour autant de mettre la clé sous la porte pour le club valbergan, qui a immédiatement consacré son énergie ainsi libérée à l’organisation d’un tout nouvel événement en 2017 : le Lapierre Bike Festival des Portes du Mercantour. Un événement à triple entrée, mêlant randos, tests et compétitions, qui s’est tenu les 29 et 30 juillet et qui a attiré près de 200 vététistes venus des quatre coins de la France pour participer à cette première édition et déguster les chemins désormais célébrissimes de Valberg et Guillaumes. Et après la rando électrique épique du samedi, chapeautée par Olivier Giordanengo et ses acolytes dans les terres rouges du Barrot et les pinèdes de la haute-vallée du Var, ce fut au tour des compétiteurs d’entrer en scène dimanche dans les mélèzins du Cians, où cinq spéciales avaient été tracées par Zoë Maunier, Alex Geffroy et leur équipe, afin de régaler et départager les 35 filles de l’Enduro Girls (2e édition) et les 90 enfants de l’Enduro Kids (5e épreuve du championnat 1001sentiers). Deux courses qui se sont déroulées sous le soleil - à la différence de l’an dernier où il tombait des cordes - et dans la bonne ambiance, et qui ont finalement vu les victoires de Leona Pierrini et Alexis Icardo sur l’Enduro Kids, et de Julie Duvert sur l’Enduro Girls, sacrée devant la Savoyarde Déborah Motsch et la Sospelloise Mary Moncorgé. Des lauréats qui ont été honorés comme il se doit dans l’Espace Mounier, après le traditionnel repas artisanal et gargantuesque dont seule la famille Giordanengo a le secret. Une note de fin gourmande pour un événement baptisé avec succès.