Bruni : « C’était le top »
Pour la quatrième fois en cinq ans, le Cagnois Loïc Bruni a remporté les championnats de France. Son coéquipier de l’US Cagnes Loris Vergier a pris la troisième place
A23 ans, Loïc Bruni compte déjà quatre titres nationaux. En dehors de l’an passé, où il était blessé, le Cagnois ne laisse rien à ses adversaires à l’intérieur de l’Hexagone depuis 2013. Hier, il a donc fait parler sa vitesse sur la piste des Carros (Haute-Savoie), pour ramener une nouvelle médaille d’or.
Comment avez-vous vécu ce nouveau titre ?
Très bien, c’est un excellent week-end. J’ai bien roulé, sur une belle piste et quand j’ai passé la ligne et compris que j’avais gagné, c’était le top. Comme j’ai connu une saison en dents de scie, que j’ai été blessé récemment, qu’il y avait un niveau de “ouf” cette année, je suis vraiment content de reprendre ce titre.
Les soucis physiques sont derrière vous ?
J’ai eu un petit crash avant une Coupe du monde (à Leogang, en juin), mais ça a failli devenir important. J’étais ouvert à la jambe, j’ai
quand même roulé, puis ça s’est transformé en très gros hématome. J’ai dû faire trois jours d’hôpital. Mais aujourd’hui, j’ai récupéré.
Les championnats de France, c’est un peu votre propriété maintenant...
Oui c’est cool. L’an dernier, je n’avais pas pu les disputer (victime d’une fracture de la clavicule en mai). Surtout qu’il y avait du monde cette année, beaucoup de pilotes “Elite”.
Vous partagez en plus ce podium avec votre coéquipier cagnois et ami Loris Vergier...
C’était génial de partager cette Marseillaise avec lui. Il était content aussi, parce que c’est son premier podium aux championnats de France. Après, ce n’était pas son objectif majeur de la saison. Et à la deuxième place, il y a Amaury (Pierron). Ce sont deux garçons de mon âge et que j’adore.
Et pour vous, les émotions sont-elles comparables aux podiums de Coupes du monde ?
Non, ce n’est pas la même saveur, parce que là je fais la course avec tous mes potes. Ils roulent très vite, mais il n’y a pas les tout meilleurs du monde non plus.
Il y a encore deux Coupes du monde. Mais votre gros objectif sera le Mondial à Cairns en septembre ?
J’ai envie de faire deux belles Coupes du monde. Si je pouvais en claquer une sur les deux ou au moins faire un podium. Je ne sais pas trop où j’en suis physiquement quand même. Après, les Mondiaux se disputeront là où je gagne l’an passé (en Coupe du monde), mais je n’y irai pas avec la même confiance. Je serai un gars qui pourra aller chercher la gagne. Je vais d’abord penser à Sainte-Anne (Coupe du monde les - août), puis au retour du Canada, je m’entraînerai pour arriver au top au Mondial.