Bye bye Cap Jazz...
Troisième et - déjà - dernière date, samedi soir, pour cette quinzième édition de Cap Jazz. Pour ce final, c’est un jazz beaucoup plus pointu qui était programmé, avec les musiciens de la compagnie So What. Ils ont réuni près de 300 fans de jazz, les régalant d’improvisations, de solos des différents instruments, de sons parfois étranges dont ils accompagnaient la poésie. Un grand moment pour un public de connaisseurs, entre compositions originales, standards revisités, fusion jazz ou musique contemporaine.
Un jazz éclectique
La veille, le vendredi soir, Cap Jazz a exploré une facette du jazz très grand public avec le groupe Good Times Foundation et sa funk vitaminée. Ce soir-là, 450 personnes s’étaient déplacées dans les jardins du Château des Terrasses où l’on pouvait également trouver un stand de socca et un bar ouvert jusqu’à la fin de ce concert à l’énergie communicative. De Marvin Gaye à Bruno Mars, les 10 compères du Good Times Foundation ont repris des standards de la funk jazzy, depuis les années soixantedix à nos jours pour le plus grand bonheur du public qui, tout naturellement, a pu danser dans un parc sculpté par la lumière de ce festival qui fête cette année ses 15 ans. Cette année, Cap Jazz a réaffirmé son positionnement de festival de jazz sérieux, proposant différents visages de ce courant musical multiple, illustré cette année par un registre plus grand public avec la soul d’Émilie Johnson et la funk de la Good Times Foundation mais très affirmé avec la compagnie So What. Prochain rendez-vous avec Cap Jazz en août 2018, toujours à Cap d’Ail.