On a trouvé la paix sur la plage de Cabbé, à Roquebrune-Cap-Martin
Sous les buildings, la plage. Tout près de la principauté de Monaco, à RoquebruneCap-Martin, la pointe de Cabbé a tout d’un lieu de baignade idyllique. Avec pour seul bruit – autre que celui des vagues et des enfants qui piaillent – celui d’un train, plutôt lointain. Pas d’activités nautiques proposées, pas de restaurants susceptibles de perturber la tranquillité des lieux. Juste une étendue de (petits) galets où s’installer. Et les familles ne s’y trompent pas. Ici, les baigneurs sont avant tout des locaux, attirés par le calme de la plage et l’ombre bienvenue, offerte par les arbres qui bordent l’anse. Pas franchement effrayés par l’avertissement placardé à l’entrée de la plage : « Zone non sécurisée, veuillez surveiller vos enfants ». « Elle n’est pas là, Simone ? », questionne un garçon au débouché de l’escalier. La réponse est non. Mais l’habituée ne devrait pas tarder. Sur place, en revanche, se trouvent déjà des nageurs bien équipés pour s’entraîner en eau libre, combinaison et bonnet de bain à l’appui. Un pêcheur au harpon, aussi. Ou encore quelques solitaires paisiblement allongés sous un parasol salvateur. « C’est mon petit plaisir de venir ici après avoir couru sur le sentier des Douaniers », commente un homme, encore ruisselant de sueur après son effort physique. Un peu plus loin, un groupe d’amis assure venir à toute heure Le plus simple reste le train. La gare de Cap-Martin-Roquebrune étant toute proche. Attention, elle n’est pas toujours desservie. Pensez à vérifier au préalable. Quand le hangar de Cap Moderne se trouve dans votre dos, il suffit ensuite d’emprunter (quelques minutes) le sentier des Douaniers, sur la gauche. Il vous mènera à l’escalier descendant sur la plage.
Se garer Les places sont rares mais il est possible de stationner à la gare, accessible depuis la moyenne corniche. de la journée, selon l’envie. Avec une légère préférence pour le soir, à l’heure de l’apéro tardif. Quand la lumière décline et que les habitations sur la colline changent de silhouette. Quand la plage est quasi désertée, ou occupée par des couples souhaitant échapper au tumulte de la ville. À l’heure du dernier train, elle se vide tout à fait. Jusqu’à ce que l’eau redevienne turquoise, tout entière offerte aux lève-tôt.