Prison ferme pour le casse d’une bijouterie à Mougins
Le cambriolage de la bijouterie L’Ecrin de Mougins, dans le centre commercial de Tournamy, avait été particulièrement spectaculaire. Le 8 décembre dernier, sur les coups d’1 heure du matin, les malfaiteurs avaient pénétré au volant d’une Citroën C5 dans la galerie marchande pour la projeter contre le rideau métallique de la bijouterie. L’alarme et le déclenchement de fumigènes n’avaient pas suffi à mettre en échec les voleurs qui étaient repartis à bord d’un second véhicule en emportant pour 62 000 euros bijoux. Trois hommes comparaissaient hier devant le tribunal correctionnel de Grasse pour ce casse à la voiture bélier. Sébastien Chiarelli, 32 ans, et Antony Herrou, 34 ans et déjà douze condamnations à son casier, ont reconnu les faits à l’audience. Ce n’est pas le cas de Lakdar Mansouri, le troisième prévenu également connu pour ses antécédents violents, qui a nié en bloc.
Incarcérés entre-temps pour d’autres cambriolages
En dépit des preuves accumulées par les gendarmes. Son ADN avait été retrouvé sur le volant de la Mégane RS utilisé par les malfaiteurs pour prendre la fuite après le casse, ainsi que sur une casquette oubliée dans l’habitacle. L’analyse de la téléphonie a également démontré qu’il avait de très fréquents contacts avec les deux autres suspects. C’est d’ailleurs en prison que tous les trois avaient été retrouvés par les gendarmes. Une autre affaire, instruite dans le Var, où on leur reproche cette fois une quinzaine de cambriolages, leur avait déjà valu un placement en détention. Ils ne sont donc pas près de retrouver la liberté. Car, hier, le tribunal correctionnel de Grasse présidé par Marc Joando les a condamnés à des peines allant de 30 mois à quatre ans de prison ferme pour le casse de Mougins.