CHAMPIONNAT D’EUROPE Sacha Baraz, vent dans le dos
Le jeune Niçois de 13 ans, licencié à Antibes, participera aux championnats d’Europe sur optimist (22 au 28 août en Italie) où il représentera la France et visera le podium
Une graine de champion. Voilà comment Sacha Baraz, ans et demi, pourrait être qualifié. Niçois de naissance et de résidence, ce passionné de voile, est licencié à Antibes, où il vogue tout au long de l’année en pratiquant l’optimist. Quatrième des derniers championnats de France à Martigues, vicechampion PACA, Sacha s’est qualifié pour les championnats d’Europe (du au août au lac de Ledro, en Italie) où, en équipe, il représentera l’équipe de France. Rencontre avec un skipper qui compte bien dompter les lacs et mers du monde. J’ai commencé la voile à l’âge de ans à Monaco, puis je suis allé à Nice où j’ai réalisé une année de critérium, pour ensuite prendre la direction d’Antilles où j’ai fait trois années de minimes.
Comment cette passion vous est-elle arrivée ? A la base, mon grand-père était volontaire au yachtclub de Monaco. Un jour, il m’a demandé si je voulais essayer, et cela m’a beaucoup plu ! J’avais Sacha Baraz a débuté la voie à Monaco.
plutôt un bon niveau donc on m’a proposé que je fasse de la compétition. Quand on commence et que l’on est dernier, ce n’est pas très attirant, c’est vrai. Mais il ne faut pas lâcher et les résultats viennent, et on y prend goût !
Qu’est-ce qui vous plaît dans le fait de faire de l’optimist ? Ce que j’aime, c’est la
rivalité qu’il peut y avoir entre les concurrents, même si cela reste sain. Ensuite, il y a la vitesse que l’on peut prendre sur l’eau, c’est impressionnant. Mais il y a également cette liberté d’être en mer, tout en ayant en tête ce que l’on m’apprend à la voile mais également à la maison : la protection de la planète. On nous demande de ne pas jeter nos déchets par terre ou à la mer pour ne pas polluer. C’est important.
Quel est votre rythme d’entraînement ? Je suis sur l’eau les mercredis après-midis, les samedis et parfois les dimanches. Mais quand les régates reprennent, je peux y être une semaine entière. Lors des dernières vacances, j’étais en Espagne pour une compétition et en stage à Hyères ensuite. Oui ! Nous étions une équipe de , deux filles et deux garçons. Nous ne nous connaissions pas mais on a tout de suite accroché ! Nous n’avons eu qu’une journée pour apprendre à nous connaître, puis une cohésion s’est mise en place. La compétition a duré une semaine, nous avons remporté tous nos matchs sauf un, et en phase finale nous nous sommes imposés alors que les compteurs ont été remis à zéro ! Ça a fait monter la pression… mais on a gagné.
Quel est votre rôle sur le bateau ? Il faut savoir qu’il y a un tacticien qui est responsable de la position du bateau dans le plan d’eau, un bloqueur qui gêne les autres, et opportunistes qui sont polyvalents. Pour ma part, je suis un opportuniste, j’aime également bien bloquer. C’est parfois stressant parce que, si tu te loupes, les autres passent. Mais je me suis vraiment révélé sur cette dernière régate. Ce sera de figurer au moins sur le podium. Nous serons accompagnés d’un responsable technique de la Ligue PACA, il est lui aussi très motivé. Mais ce serait super d’être champion d’Europe. Oui, et c’est une grande fierté. C’est absolument génial. Par la suite, j’aimerais continuer de représenter mon pays aux championnats du Monde par exemple. Ce que je veux, c’est représenter la France de la meilleure des manières.