« Que l’association des résidents reste à sa place »
« Très honnêtement, nous avons très peu de relations (...) Je ne sais pas combien de personnes l’association regroupe. La plupart des gens que je rencontre me disent que ça leur fait plaisir de me voir. Pourquoi ? Je n’en sais rien et je ne veux pas rentrer là-dedans. J’agis de façon apolitique. Je ne serai pas sur les listes au mois de février et je ne travaille pour aucun des prétendants à la couronne du Conseil national. J’agis dans le seul intérêt des gens et de l’État. Je ne roule pas plus pour l’un ou pour l’autre. » À propos de l’Association des résidents, Albert Croési est clair. Merci d’avoir porté la colère – légitime – des résidents mais maintenant, chacun sa place, chacun ses responsabilités. « L’État prend ses responsabilités et l’a démontré. On casse et on repart à zéro sans regarder la dépense. Ils m’ont pris pour faire le liant entre le gouvernement et les gens. Que l’association reste à sa place en remontant ce que les résidents lui disent mais quand j’entends des gens me dire : “Comme je n’ai pas payé la cotisation, l’association ne me donne pas les informations”, je me demande ce qu’ils sont en train de faire. » Un recadrage limpide, non sans un coup de chapeau vers le passé. « L’association a été un lien utile quand il y avait le feu. C’était formidable d’avoir des représentants parce qu’on ne peut pas s’adresser à familles mais, aujourd’hui, chacun son boulot. Être toujours dans la revendication ça ne portera pas ses fruits. » Car Albert Croési déteste perdre du temps : « Faire réunion sur réunion et bavarder je n’ai pas le temps. Je fais h-h, je préfère voir personnes dans la journée plutôt que de parler toujours de la même chose pendant heures. Je préfère être dans l’efficacité et, aujourd’hui, en un mois, je pense avoir relogé familles satisfaites. »