Monaco-Matin

Le Trophée d’Auguste a vibré au son des Beatles

- M.-E. COLONNA

Mardi so r, la dernière soirée des « Estivales 06 » à La Turbie, fut une belle réussite. Après le Jazz Manouche le 22 juillet, puis la soirée Soul & Blues, le 13 août, qui lui avaient valu de beaux succès de fréquentat­ion, le site du Trophée d’Auguste accueillai­t le groupe Carnaby Street : Philippe, René, Sébastien, Yann et Pascal. Cinq garçons qui se font un bonheur de faire vivre les tubes des Beatles au cours d’un concert de deux heures avec 20 minutes dédiées aux Stones, histoire de dynamiser l’ambiance! L’affiche avait attiré la foule. Le site du Trophée dut rapidement fermer ses portes: la limite des 400 spectateur­s était atteinte. Parmi eux, le maire et son épouse, entourés d’élus turbiasque­s et représenta­nts du conseil départemen­tal. Après les mots d’accueil de Hélène Grouselle, adjointe à la Culture, et de Anne-Marie Dumont, pour le départemen­t, le groupe s’empara de la scène en lançant Yesterday, suivi de Two of us, puis les spectateur­s furent invités à retrouver des accents de sirtaki mais sans bouzouki, avec Girl (écrite en Grèce). Vinrent d’autres «couleurs» avec l’accordéon pour We can work it out et l’harmonica dans I should have known better. Sur Paperback Writer, Alexia,

charmante choriste, rejoint le groupe. Sur Lady Madonna, l’assemblée frappe des mains et sur Lucy in the sky lève le nez pour apprécier les nombreuses étoiles – autant de diamants étincelant­s. Encore deux chansons cool? La préférée de Mc Cartney, Here there and ever ywhere ,et Because et le groupe enchaine une progressio­n vers le rock – You never give me your money et Back in the USSR. « Seb », guitariste, s’échauffe, attaque sur Come together avant d’offrir un long, superbe solo, dans While my guitar gently weeps. All Together now, toute pleine de la bonne humeur des gentils garçons de Liverpool,

fera la transition avec le détour chez les Rollin’ Stones : rock, sexe et drogue. Paint it black d’abord. Sur Start me up, Jumping Jack Flash et Brown Sugar, le public se rapproche progressiv­ement de la scène. La séance de dynamisati­on se termine avec Simpathy for the Devil , superbe

solo de Seb en prime. Du Diable à la Ste Vierge… en ce 15 août, le groupe enchaîne sur Let it be. Retour dans la pop cool des Beatles pour une dizaine de titres. Final sur Hey Jude, en communion avec un public heureux.

 ?? (Photos M.-E.C.) ?? Philippe Blanc (chant), René Magro (chant & basse), Sébastien Magro (guitar solo), Yann Boyer (clavier guitare rythmique) Pascal Massacrier (à la batterie) : les  garçons « dans le vent » de ces Estivales .
(Photos M.-E.C.) Philippe Blanc (chant), René Magro (chant & basse), Sébastien Magro (guitar solo), Yann Boyer (clavier guitare rythmique) Pascal Massacrier (à la batterie) : les  garçons « dans le vent » de ces Estivales .
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Après le quart d’heure Rollin’Stones, Carnaby Street reprend la pop cool des Beatles avec Let it Be et les spectateur­s allument leur portable.

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