Paris accueille les Mondiaux de lutte

Les championnats du monde de lutte débutent aujourd’hui à l’AccorHotels Arena de Paris et se terminent samedi. « Ramenez-nous des médailles ! » ,alancéle président de la Fédération française de lutte, Alain Bertholom, à quelques jours du début de la compétition à domicile. « N’ayez aucun complexe ! », a renchéri le directeur général de l’Insep et ancien lutteur, Ghani Yalouz. La bonne habitude prise depuis  par la lutte française d’apporter au moins un podium aux jeux Olympiques a pris fin en  à Rio. Seulement deux athlètes avaient réussi à se qualifier pour le Brésil, le licencié du Lutte Club de Nice Zelimkhan Khadjiev en lutte libre et l’ex-Niçoise Cynthia Vescan en lutte féminine. Et ils ont été rapidement éliminés. Pire, la France n’avait aligné aucun représentant en gréco-romaine, une première aux JO. Paris sera donc le lieu de la rédemption pour les lutteurs tricolores,  ans après les derniers Mondiaux organisés sur le territoire (en  à Créteil). « Il y a une attente forte en médailles françaises. Notre objectif sportif, c’est au moins une médaille », a estimé la DTN, Virginie Thobor, attendant de ses lutteurs qu’ils donnent « le meilleur d’eux, et même un peu plus ». Pour atteindre ce but, la lutte tricolore mise sur trois têtes d’affiche, une dans chaque discipline, à commencer dès aujourd’hui par son dernier champion du monde, Mélonin Noumonvi (en  à Tachkent chez les - de  kg) en gréco-romaine. Au féminin, les Français miseront sur la très talentueuse et prometteuse Koumba Larroque. En lutte libre, c’est le Niçois Zelimkhan Khadjiev (- kg), qui portera les espoirs tricolores. Il entrera en lice samedi.