LIGUE DES CHAMPIONS (BARRAGE RETOUR) « Niçois, lâchez-vous ! »
Chouchou du Ray au début des années 90, Marco Di Costanzo, né à Naples, a grandi dans le culte de Diego Maradona. A 43 ans, il parle avec passion de ce match entre ses deux clubs de coeur
Reconverti dans l’immobilier(1) depuis une dizaine d’années, Marco Di Costanzo, 43 ans, reste le témoin privilégié de cette affiche de gala. Bien sûr. Naples, c’est la ville où je suis né. J’ai vécu jusqu’à mes sept ans làbas, donc il y a un attachement particulier. Gamin, à la maison, ça ne parlait que du Napoli et de Maradona. Mon père était à fond. C’est un club mythique.
Que représente Diego Maradona pour le Napolitain que vous êtes ? C’est simple, à Naples, Maradona, c’est une religion. Tout le monde lui voue un véritable culte. C’est lui qui m’a donné envie de jouer au football, le seul joueur que j’ai admiré. Il m’a inspiré. Contrairement aux politiques, il a tenu ses promesses en remportant deux Scudetti avec Naples, alors que le club souffrait avant lui. (Il se marre) Oui, oui, attention la comparaison s’arrête au physique. Je suis petit comme lui. Il a été une source d’inspiration, ça c’est vrai.
Mais c’est à l’OGC Nice que vous êtes devenu professionnel, au début des années ... Le Gym, c’est mon club. Mais j’ai beaucoup de regrets encore. J’aurais tellement voulu faire plus. Hélas, on ne m’en a pas donné la possibilité, alors que j’avais tout pour m’éclater. Vous étiez le chouchou du Ray, vraiment ? Oui, je m’en rendais compte. J’étais l’espoir du club, je sentais de la ferveur autour de moi. Les gens m’appréciaient, d’où la déception d’être tombé sur un coach avec aucune psychologie (Albert Emon,
“L’AS
Monaco est heureux d’annoncer la nomination de Ludovic Giuly dans le rôle d’ambassadeur du club pour la saison -. Ludovic Giuly représentera l’AS Monaco lors des événements officiels organisés par les instances du football et prendra part aux opérations commerciales et marketing du club. Il fera en outre bénéficier l’Academy de son expertise puisqu’il animera régulièrement des séances spécifiques avec les attaquants du Centre de formation. ”
ndlr). Je ne lui pardonnerai jamais.
En , Nice, c’est Dante, Balotelli ou encore Sneijder. Un autre monde ? Ça me fait un peu penser à l’époque du président Innocentini. Après lui, ça a été la décadence, malgré de grands formateurs comme M. Alonzo. Le club a été aux mains d’amateurs pendant des années. Quand on voulait une augmentation, on nous répondait qu’on avait la grosse tête. A l’époque, les salaires tournaient autour de euros pour un jeune professionnel. On était lâché dans la nature. Le club s’est transformé. Il est géré comme une entreprise, avec de l’intelligence et de la stabilité. Il n’y a pas de secret. Les Niçois aiment le beau jeu, les grands joueurs. En ce moment, on a envie d’aller au stade.
Contre Naples, vous y croyez vraiment ? Bien sûr qu’il faut y croire. Nice développe du beau football avec de la maîtrise. Ça peut le faire. Il faudra réaliser une bonne entame, ne pas être en mode Ligue , mais sauter à la gorge de cette équipe de Naples. Niçois, lâchezvous ! Je sens que ça va être un gros match. Balotelli, Sneijder, ce sont des hommes de grands rendez-vous. Ils vont rassurer tout le monde. Il n’y a pas de grandes stars dans cette équipe, mais de vrais manieurs de ballon. Insigne, Mertens, ça respire le foot. Ce sont de vrais flèches. Tu as vu leurs appels de balle ? Ils sont impressionnants dans ce domaine. Ils se trouvent les yeux fermés, sans forcer. C’est un régal.
Votre pronostic ? Je ne pense pas que Naples soit une équipe qui gère. - pour Nice. J’y crois. 1. Cabinet Verdi, agence Di Costanzo. 25 rue Verdi. 06000 Nice