Chimène Badi : « belle expérience »

« Coeur d’or », « exceptionnelle », « magnifiquement humaine »... les mots ne manquent pas pour la tête d’affiche de cette tournée. Plus habituée aux grandes salles hexagonales, elle a pris le pari d’une tournée plus intimiste et fut la première surprise devant le fulgurant succès de l’édition. Comment avez-vous vécu votre séjour dans le Sud ? C’était magique. Je n’ai pas eu le temps de réaliser la fin, j’ai encore beaucoup de nostalgie. Par moments c’était sport car j’avais des dates de spectacles autres que celles de la tournée. Mais ce fut une si belle expérience, tant humaine qu’artistique, que je ne regrette rien.

Qu’est-ce qui pousse une chanteuse comme vous à faire ce genre de tournée ?

Simplement l’envie d’aller vers le public. Je pense que même pour un artiste connu, c’est très important de vivre ce genre de moment. Rencontrer des gens qu’on ne verrait pas autrement. Et puis il n’y a rien de contradictoire entre vendre des disques et faire cette tournée !

Vous vous attendiez à autant de spectateurs ?

Non, on ne sait jamais, c’est la base du métier. Avec les vacances, l’été, on se pose pleins de questions, on appréhende même. C’est pour ça que je remerciais autant le public à chaque soirée, parce qu’ils sont venus. Si je ne le fais pas, ça ne me va pas.

Un mot sur la fameuse soirée de Carros ?

Bouleversant. C’était une surprise tellement belle que je ne pouvais plus chanter. Vous savez c’est difficile de rester normale quand vous vous prenez un rouleau d’amour.

Entre nous, Olympia ou Lavandou?

Sincèrement? Je m’en fiche, je n’ai aucune préférence. Je sais qu’on va dire que je suis folle mais pour avoir fait les deux, je retiens d’abord l’amour du public. Aucune scène n’est à dénigrer tant qu’il y a des gens pour vous écouter.

‘‘Si

je ne salue pas le public, ça ne me va pas ’’