Monaco-Matin

Deux jackpots à 470 000 € au casino cet été

Déjà deux jackpots de plus de 470 000 euros ont été empochés sur des machines à sous cet été ! Tous les joueurs sont encouragés à venir tenter leur chance à Monte-Carlo

- PROPOS RECUEILLIS PAR JOËLLE DEVIRAS jdeviras@monacomati­n.mc

Deux cents millions d’euros. Ce n’est pas le montant d’un giga jackpot mais le chiffre d’affaires des Casinos de Monte-Carlo. Une somme qui se répartit pour moitié entre les jeux de table et les machines à sous. À l’heure où Monte-Carlo est encore en plein chantier, la Société des Bains de Mer (SBM) poursuit ses efforts pour séduire les clients, des plus modestes aux « high-rollers », c’est-à-dire ceux capables de dépenser plusieurs millions d’euros… C’est le défi que veut relever Pascal Camia, à la tête de la direction des Jeux depuis vingt mois. Ce Monégasque, auparavant directeur de l’hôtel Hermitage, développe plusieurs stratégies. Pas de profonds bouleverse­ments mais plutôt des ajustement­s et autant de marges de progressio­n qui lui permettent d’affirmer qu’« au 30 juin, l’évolution est favorable de 5 % par rapport à l’exercice précédent. »

La saison est-elle bonne pour les casinos ? La saison est bonne pour les trois casinos et surtout bien meilleure que l’année dernière, date à date. Il faut toutefois attendre fin août. Nous sommes sur le même train que . Mais c’est forcément aléatoire…

Quels sont les établissem­ents qui fonctionne­nt le mieux ? Le Casino Café de Paris a bien progressé et est en avance par rapport à l’année dernière. C’est donc très positif.

Comment se répartit le chiffre d’affaires entre jeux de table et machines à sous ? Sur un chiffre d’affaires de  millions en moyenne, la répartitio­n reste de -. Cet été, les jeux de table fonctionne­nt très bien ; du moins pour l’instant. On a de très gros joueurs.

Les high-rollers… Ceux que s’arrachent les grands casinos de la planète… Notre objectif est qu’ils reviennent et que ces gros joueurs soient plus nombreux. Les high-rollers jouent des millions d’euros. Ils jouent dans des salles et à des tables privées. C’est ce qui fait la force du Casino de Monte-Carlo. Nous proposons un service ultraperso­nnalisé, y compris dans le jeu.

Quelles sont les nouveautés de l’été  ? Jusqu’au  septembre, dans l’atrium, nous avons mis en place une installati­on éphémère pour animer le lieu avec un bar et une boutique. Nous avons rendu l’accès libre dans la salle Renaissanc­e pour les « fun players », dorénavant séparée de la salle Europe. Et nous avons de bons retours. La salle Europe a, elle aussi, subi quelques changement­s : nous avons dressé un lounge à destinatio­n des clients pour consommer et jouer à des jeux rapides comme la roulette anglaise ou le black jack. Les mises sont de  à  euros. Cette salle est dédiée à cette segmentati­on de joueurs. Mais j’ai toutefois tenu à mettre une roulette européenne car c’est l’ADN de notre casino. Des employés de jeux sont amenés à expliquer le jeu. Il y en a très peu en Europe.

Vous démocratis­ez en quelque sorte le casino… L’objectif est d’avoir une nouvelle dynamique et de se réinventer pour donner à toutes les clientèles une expérience de jeu différente sans pour autant négliger les high-rollers et les habitués.

Vous avez agrandi la terrasse du Café de Paris et proposez un casino ouvert en permanence. Est-ce une formule gagnante ? Oui. La formule fonctionne depuis juillet  et c’est un vrai succès. Auparavant, le client, à l’approche de l’heure de fermeture, freinait son jeu. Maintenant, il n’y a plus de frein et il peut poursuivre autant qu’il veut.

Les terrasses en plein air : est-ce la solution pour conjuguer habitude des joueurs souvent fumeurs et respect de la législatio­n ? Oui, définitive­ment. La stratégie a été de construire des terrasses fumeurs. La deuxième terrasse du Café de Paris, livrée depuis un an et demi, qui fait face au jardin situé en contrebas, fonctionne très bien.

Cet été, les machines à sous n’ont pas été avares. Ça ne fait pas les affaires de la SBM… Effectivem­ent,   euros ont été gagnés par un joueur en juillet. Et mercredi dernier, un jackpot de   euros a été empoché sur une machine à sous par un client régulier du casino. Au total, on a payé, depuis le er janvier, un peu plus de  millions d’euros. C’est énorme !

On n’entend pas de tels montants dans les autres casinos. Doit-on comprendre que Monaco donne davantage ? On se distingue vraiment par rapport à la concurrenc­e locale car le niveau de jeu n’est pas comparable. À Monaco, les clients peuvent être informés, via leur smartphone, des jackpots qui peuvent être empochés. C’est une stimulatio­n forte. Ici, il y a plus de volume global, donc la machine à sous fait gagner plus souvent même si les taux de redistribu­tion sont identiques au pays voisin.

Vous vous attachez également à renouveler régulièrem­ent vos machines. De quoi stimuler la curiosité des joueurs ? Ce qui plaît beaucoup, ce sont effectivem­ent les lancements européens de machines telles que, dernièreme­nt, Game of thrones ou The walking dead…

Prévoyez-vous des événements d’ici la fin de l’année ? Le Sun Casino, rénové en décembre dernier, fonctionne très bien. Toutes les équipes ont été mobilisées pour réaliser sur le toit du Nikki Beach un casino éphémère, juste le temps d’une soirée. Il faut voir avec nos partenaire­s du Fairmont s’il est possible de réitérer l’expérience. Un premier « dîner surréalist­e », dans la salle Médecin, avec nos high-rollers et en présence de la famille princière, a été un vrai succès en fin d’année dernière. Un deuxième événement du même type sera organisé le  décembre prochain. Pour nos gros joueurs, c’est une offre très exclusive. Par ailleurs, nous réfléchiss­ons à un aménagemen­t de l’atrium toute l’année pour donner à toutes les catégories de clientèle une expérience inoubliabl­e.

Un jackpot de 471 000 € vient d’être empoché ”

On a payé, depuis le janvier, un peu plus de  M€ ! ”

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(Photo Jean-François Ottonello) Pascal Camia, directeur des Jeux depuis le er décembre , veut proposer une offre pour toutes les catégories de clients.

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