Retour sur la Côte pour Albert Spano au micro de la matinale de RFM
Le décor est peu banal pour un plateau de matinale. Ce vendredi matin du dernier week-end d’août, entre 6 h et 9 h 30, le camping Homair de Cagnes a assisté, en live, à la rentrée du « Meilleur des réveils » sur RFM. Assis entre la belle exMiss France Elodie Gossuin et l’imitateur bourré de talent Marc-Antoine Lebret, Albert Spano a ainsi pris le départ de sa deuxième saison à la tête de la matinale. Reprise oblige, ce beau parleur qui a grandi à Antibes a accepté de se confier. Avec un bref coup d’oeil dans le rétro et surtout les yeux rivés sur l’avenir.
Pas trop fatigué? Il y a encore l’euphorie de la première donc on ne sent pas trop la fatigue pour l’instant. Mais ça va venir plus tard.
La saison commence donc sous le soleil azuréen… On s’est dit que ce serait sympa de commencer dans un environnement qui colle à l’image qu’on a des vacances.
Pourquoi Cagnes-sur-Mer? D’abord, on est à peu près sûr qu’il y aura du soleil dans le sud-est de la France. Ensuite, je suis originaire d’ici. J’ai habité à Antibes, à Nice, à Biot… ma mère habite à Roquebrune-CapMartin et j’ai commencé la radio à Menton… J’ai une vraie affinité avec le territoire.
Quel est le bilan pour votre toute première saison avec Élodie Gossuin ? Il est bon. Il existe une réalité
radiophonique qui s’appelle le sondage Médiamétrie. C’était notre première saison. On ne partait pas à l’aveugle mais on n’avait pas non plus beaucoup de certitudes. Au final, on fait une belle saison. On gagne des auditeurs. Cette année on va essayer de fidéliser davantage. On a creusé un sillon et on va essayer de le faire perdurer.
Élodie Gossuin n’a pas votre expérience mais ça fonctionne très bien. Elodie a cette capacité à rebondir, à parler de façon naturelle. Elle est la même dans la vie que ce qu’elle est à l’antenne. Il n’y a pas de cinéma. Elle est profondément animatrice. Évidemment, elle est aussi la Miss préférée des Français. Mais c’est réellement une animatrice de qualité avec qui je prends beaucoup de plaisir.
Est-il vrai qu’il n’y a « rien de pire qu’un animateur qui
s’ennuie » ? Même si la radio est un métier passionnant, c’est un travail. Comme tous les boulots, on peut s’ennuyer. Ça m’est arrivé une fois. J’ai eu la possibilité d’arrêter un an et demi. Le problème en radio c’est que quand on s’ennuie, ça s’entend. Et il n’y a rien de pire pour un auditeur.
Un bon animateur, c’est celui qui a une bonne voix? Je pense, surtout, que c’est un ton. Il faut aussi des qualités d’écriture, bien sûr. On écrit beaucoup. Mais je pense que ce qui fait la force de notre émission, c’est l’humeur. Pour cela, il faut un ton. Je pense, comme Elodie, avoir une voix ordinaire. En revanche, nous avons un ton. Et c’est ce qui compte dans la radio d’aujourd’hui.