LIGUE JOURNÉE) Nice : que des soucis... Kolodziejczak et N. Mendy dans le viseur
A la dérive en championnat en ce début de saison, le Gym traverse sa première zone de turbulences depuis l’arrivée de Lucien Favre à sa tête
Seri en veut à ses dirigeants
C’est juste avant le départ pour Amiens que le staff a pris connaissance de la non-présence de Jean-Michael Seri. Injoignable toute la journée, le milieu ivoirien a laissé entendre auprès de son entourage qu’il était « trop marqué psychologiquement » pour se rendre en Picardie. A 26 ans, le natif d’Abidjan a vu son rêve de jouer au Barça s’envoler au lendemain de l’élimination contre Naples. A ses yeux, c’est en raison de la gourmandise de ses dirigeants, lesquels auraient réclamé 50 M€, selon l’entourage du joueur, que le transfert a capoté. Depuis, l’état-major niçois rame pour tenter de ramener l’un de ses joueurs majeurs à la raison. Visiblement, ni Jean-Pierre Rivère, le président, ni Julien Fournier, le directeur général, n’ont trouvé les arguments pour le convaincre de répondre à certaines de ses obligations, comme celle de défendre les couleurs du club auquel il appartient. A Amiens, où Nice a montré son pire visage, Seri n’était donc pas là. « Ce n’est pas une situation normale » ,regrette-t-on en interne. Il a grandement fait défaut à ses partenaires. « Dans quel état d’esprit sera-t-il s’il reste auclub?» se demande l’un d’eux, préoccupé par la tournure des événements. « L’état d’esprit au sein du groupe reste positif, affirme un membre du vestiaire. Dès la fin du match, il y a eu des mots forts. On ne pourra s’en sortir qu’en restant unis. »
Balotelli en veut à Favre
L’unité, justement… Entre Lucien Favre et Mario Balotelli, elle a volé en éclats la semaine dernière après Naples et les critiques du technicien à l’encontre de son attaquant. En conférence de presse, le technicien suisse a pointé du doigt le comportement de sa star qui a pris connaissance, le lendemain, du contenu de ses déclarations, une fois traduites en anglais sur les réseaux sociaux. « Ce n’est pas normal qu’un gamin de dix-huit ans en fasse plus en dix minutes que certains », avait dit Favre. Sur ce point, on ne peut pas lui donner tort. La prestation de ‘‘Super Mario’’ contre le Napoli a été d’une extrême pauvreté. Pire, son attitude désinvolte et égoïste a fait plonger bon nombre de ses partenaires.
LIGUE
Depuis la saison dernière, Favre et Balotelli entretiennent une relation complexe. Jusque-là, ils étaient parvenus à faire fi de leurs divergences de vue. La trêve pourrait permettre aux deux hommes, qui ont des rapports de plus en plus distants, d’avoir une franche discussion. Malade à Amiens, selon la version officielle, Balotelli n’a pas fait grimper sa cote auprès de son entraîneur.
ESPAGNE
Sur son compte Instagram, l’Italien, lui, a tenu à mettre les choses au clair (1).
Favre en veut à tout le monde
« Le chantier est immense, je le savais », a glissé Lucien Favre, après la défaite à Amiens. Après chaque défaite, le coach niçois renvoie le message suivant, à savoir « Je fais avec ce que j’ai ». Des paroles qui mettent en lumière son mécontentement
ANGLETERRE
au sujet du recrutement, puisqu’il considère que son groupe s’est affaibli cet été. En interne, cette propension à sortir systématiquement le parapluie commence à faire grincer des dents. « On fait du bricolage », avait également lâché Favre, au micro de beIN, suite à l’élimination contre Naples. Acheté 10 millions d’euros, soit le plus gros transfert de l’histoire du club, Allan Saint-Maximin a débuté les deux derniers matchs de Ligue 1 sur le banc. JeanVictor Makengo, autre transfert onéreux (entre 3 et 5 millions), est porté disparu et se demande parfois ce qu’il fait là. Wesley Sneijder ? Hors du coup. Pierre Lees-Melou ? Volontaire, mais sans plus. Depuis le début de saison, Nice s’est installé dans un 42-3-1. Or, le Gym tâtonne, ne propose plus rien dans l’animation offensive. Favre se creuse les méninges pour trouver le système adéquat compte tenu du cadre dont il dispose. Pour le moment, c’est tout sauf une réussite… 1. « Je vais faire de mon mieux pour sortir l’OGC Nice de cette mauvaise passe. (…) J’ai la fièvre depuis quatre jours et c’est la
ITALIE
raison pour laquelle je n’étais pas à Amiens. Il est toujours facile de s’en prendre à moi quand ça ne va pas. Cela me rend triste et fier, car cela signifie que vous croyez encore en moi. Je veux prouver à ceux qui me sifflent qu’ils ont tort. Les enfants tombent, les hommes se relèvent. »
ALLEMAGNE