Une rentrée sans fausse note hier
Les vacances sont terminées. À Beausoleil, Cap-d’Ail et La Turbie, petits et grands ont chaussé leurs nouveaux cartables et ont pris, ou repris, le chemin de l’école. Pour quatre jours… ou plus
Spiderman, la Reine des neiges, Vaiana, et même Superman avec son cartable à cape (dont il aurait bien eu besoin pour essuyer ses super-larmes) : ils étaient tous là hier matin à la rentrée de la maternelle Paul-Doumer de Beausoleil. S’il y avait bien quelques mines chafouines chez les petits, c’est globalement avec un sourire jusqu’aux oreilles que les enfants sont arrivés, ravis de retrouver Julien Sens-Olive, le jeune et dynamique directeur de l’établissement. Car ils avaient quasiment tous déjà eu un contact avec l’école. Même les plus petits : «La dernière année de crèche, nous les emmenons par groupe de six découvrir l’école et faire des ateliers avec les élèves » explique Odile Houriez, directrice de la crèche municipale. Et ça marche ! «Depuis janvier, Lohan nous dit qu’il a hâte d’aller à l’école», explique Geoffrey, son père. Et ce matin, c’est lui qui avait un peu le coeur gros et qui était tiré par le gamin qui criait « Youpi ! Je vais à l’école ! »
Café et solidarité
Pour les parents des petites sections, la mairie a aussi tout prévu. Un petit-déjeuner
était offert avec café, biscuits et jus de fruit, servis par le maire, Gérard Spinelli lui-même (entre autres). Des parents d’enfants plus âgés étaient là pour partager leur expérience et les rassurer.
«Je fais partie de l’association des parents d’élèves, et je viens à la rentrée des touts petits depuis deux ans. J’ai été à la place de ces parents, je me souviens que c’est dur, qu’on est inquiets. Alors je
viens partager mon expérience », explique une mère de famille. Et dans cette ville où se côtoient plus de 25 nationalités et où plus de 50 % des enfants ne sont pas francophones, Ivone, Portugaise
installée depuis 2005, n’envisageait pas de manquer ce rendez-vous : « J’explique aux parents qui parlent mal français qu’il ne faut pas avoir peur de venir et d’essayer de communiquer avec les enseignants. Ici, ils sont formidables. Ils ne se moqueront jamais de quelqu’un qui parle mal français. Moi-même, je ne le parle pas encore très bien. J’ai appris grâce à mon fils, quand il était à l’école. C’est important de s’entraider, d’être solidaires. »