La semaine des quatre jours fait sa rentrée à Cap-d’Ail
« Une rentrée sans pleurs », lançait hier, à h , le maire Xavier Beck. Et sans heurts pour les enfants du groupe scolaire André-Malraux de Capd’Ail. Si le dispositif de sécurité a été le même que l’an passé, l’ambiance et les discussions étaient sereines en ce jour de rentrée. Nouveauté : une classe en plus, soit treize au lieu de douze (et donc huit au lieu de sept classes en élémentaire) permettant un effectif de ou écoliers par classe. Résultat d’une légère augmentation du nombre global d’enfants qui était de en . Entre Éducation nationale et service de la mairie – où plus de agents travaillent pour les classes, tout le monde oeuvre main dans la main dans l’intérêt des enfants et en concertation avec les parents. C’est en tout cas ce qu’explique Pierre Lombard, directeur d’école et enseignant depuis . « Le climat scolaire est très bon à Cap-d’Ail. » Lui, cette année, se consacre uniquement à son rôle de directeur alors qu’il était enseignant à mitemps jusqu’à l’année dernière. « Je milite depuis pour que le directeur d’école soit un vrai directeur d’école. C’est donc une belle avancée pour moi. » Et en cette rentrée, il a du pain sur la
planche avec la remise en place de la semaine des quatre jours après six ans passés à quatre jours et demi par semaine. « C’est un sujet essentiel. Les heures du matin sont plus efficaces pour l’enseignement des matières fondamentales. L’après-midi est centrée sur l’EPS et les arts plastiques. Les décisions prises ont été expliquées aux parents. Le maire assiste à tous les conseils d’école. Il n’y a pas de fortes
oppositions. » Les enfants finissent donc, cette année, à h au lieu de h . Concrètement, une semaine de quatre jours ou quatre jours et demi ne change guère les choses pour l’organisation des parents qui pouvaient laisser gratuitement leurs enfants à l’école jusqu’à h et même souvent au-delà avec un service de garderie. À Cap-d’Ail, « tous les parents travaillent et on approche les % d’enfants à la cantine », explique le directeur d’école. Et si la cantine est à ce point fréquentée, c’est peutêtre aussi parce que le bio et les produits locaux sont
légion… « Pour les fruits, les légumes et les oeufs essentiellement, précise Delphine Zambernardi,
adjointe aux écoles. Pour les viandes, le bio est plus difficile… » Mais c’est déjà une heureuse initiative ancrée dans les habitudes de l’école. Le bien-être des enfants, c’est aussi des classes rénovées et agrandies. « Toute la Maternelle est climatisée maintenant », explique Xavier Beck. Lui et l’adjointe aux écoles mentionnent des travaux réalisés avec des boiseries et fenêtres neuves, l’installation de tableaux interactifs, l’agrandissement de certaines classes, la cuisine rénovée,... Autant de petites améliorations qui contribuent au bien-être de tous. J.D.