Effectifs maîtrisés pour l’avenir à La Turbie
La saison estivale est bel et bien terminée. Et les 15 degrés ambiants ressentis hier matin à La Turbie ont fini de l’achever. Un climat de rentrée pour 270 élèves (une centaine en maternelle et 170 en primaire) qui ont retrouvé le chemin de l’école communale. Avec cette année des effectifs bien pleins. C’est une préoccupation du maire, Jean-Jacques Raffaele qui, pour la première fois, a choisi d’instaurer une commission pour réguler les dérogations d’enfants de communes limitrophes scolarisés à La Turbie. Pour cette rentrée, il y en a cinquanteneuf. « Nous étudions principalement les cas d’enfants qui habitent à Saint-Martin de Peille ou à Laghet, que les parents préfèrent inscrire à La Turbie au lieu de monter à Peille ou descendre à La Trinité. C’est une cohésion de territoire, notamment pour des parents qui vont travailler en Principauté », souligne le maire. Qui, pourtant, a opté pour la création de cette commission de manière à réguler les flux pour une école dont les murs ne sont pas extensibles. « Notre école est parfaitement dimensionnée pour suivre l’évolution, dans les prochaines années, de la population turbiasque, même lorsque les logements de Detras seront livrés. Mais pour les dérogations, nous allons devoir être de plus en plus drastiques ». Priorité sera donnée aux fratries, dont un des membres est déjà scolarisé dans l’école, aux parents qui travaillent à Monaco et aux résidents de Saint-Martin de Peille.
Subvention pour agrandir la cantine ?
Autre nouveauté de la rentrée, une extension espérée du réfectoire de la cantine. L’idée est de passer d’une capacité de 100 places à 125 places. Des travaux projetés via une subvention gouvernementale qui est toujours gelée. « Nous voulons principalement permettre aux enfants et au personnel d’avoir plus de place pour déjeuner confortablement. Les travaux nécessitent que l’école soit fermée. J’ai bon espoir que nous puissions les réaliser sur une période de vacances scolaires pour une mise en service pendant l’année, voire, au plus loin, à la rentrée 2018» souligne le maire, optimiste quant au dégel des subventions de l’État accordées aux communes.