Marlon dans le vif du sujet
Le Brésilien a affiché un visage timide, hier. Rien de plus normal pour un garçon qui ne maîtrise pas encore la langue de Molière. Reste que Marlon devrait rendre de loyaux services dans les rangs du Gym, club qui l’a séduit par la philosophie qu’il prône depuis plusieurs saisons. « J’ai choisi Nice par rapport à ce que l’équipe a réalisé ces dernières années, a-t-il expliqué en espagnol. Je suis très content d’être ici. Nice développe du très beau jeu. On va jouer de nombreuses compétitions.» Celui qui a choisi de porter le numéro 4 laissé vacant cet été par Paul Baysse, a-t-il opté pour la Ligue 1 afin d’y côtoyer ses compatriotes Dante et Neymar, stars de classe mondiale ? « Dante est un grand joueur, il a évolué dans de très bons clubs. Il a beaucoup de capes en sélection et m’aide énormément dans mon adaptation. L’arrivée de Neymar en France ? Elle n’a interféré en rien dans mon choix de rejoindre Nice. Je pense à mon parcours personnel avant tout. J’ai toujours été très attentif aux championnats français allemand ou anglais parce que j’adore le foot, je respire foot. Je regardais des matchs donc je connaissais Nice », a-t-il souligné, pressé de se démarquer de ses aînés et d’écrire sa propre histoire. Une aventure en rouge et noir qui pourrait débuter dès ce week-end face à Monaco, après la suspension de Dante et les pépins physiques rencontrés par Sarr avec les Espoirs.
« Il peut prétendre jouer samedi, a
avancé Lucien Favre hier. Il nous amène sa bonne humeur. Il a tout le temps le sourire. Je l’ai vu jouer deux-trois fois avec Barcelone et avec Umtiti. Il est très jeune et très intéressant, avec une grosse marge de progression. Il est très réceptif. »
Pas une compensation du FC Barcelone
Les bons points du coach helvète collent parfaitement avec les premières sensations du Carioca chez les Aiglons. « J’ai eu une grosse progression au Barça ces deux dernières saisons. J’ai énormément appris là-bas et c’est déjà le cas ici aussi. Le travail à Nice a l’air déjà très similaire à celui que j’effectuais à Barcelone. » Et l’enfant de Duque de Caxias ne craint pas les joutes physiques de L1. « Dans ma carrière, j’ai joué contre des joueurs portés sur la technique et d’autres sur le physique. Ce n’est donc pas quelque chose auquel je pense. Je vais jouer mon foot. Ce n’est pas l’aspect technique ou physique du championnat qui a influencé mon choix.» Le président Rivère, lui, a confié que le prêt de Marlon n’était pas un cadeau du Barça après le transfert raté de Seri en Catalogne. « Le jour où nous avons rencontré les gens de Barcelone pour finaliser le transfert de Mika, on a parlé de Marlon. C’était un souhait de notre part de le faire venir. » De quoi mettre les choses au clair.