Polos des écoliers critiqués : le fabricant répond
Après les critiques soulevées par plusieurs parents quant à la qualité des polos choisis pour uniforme à la rentrée à l’école de la Condamine, le gérant explique ses choix
Àla suite de l’article sur l’uniforme obligatoire à la rentrée à l’école de la Condamine (Monaco-Matin d’hier), et la qualité mise en cause par certains parents des polos choisis pour uniformes, Jean-Pierre Sultan a souhaité réagir. C’est lui qui a remporté l’appel d’offres du gouvernement princier, via sa société CMET, au printemps dernier, pour réaliser et mettre sur le marché ces produits.
Validé par le gouvernement
« J’ai servi déjà plus de 190 clients. Sur la grande majorité, les gens sont satisfaits par les produits », souligne le gérant. Qui avance les propositions qu’il a faites au gouvernement. « J’avais retenu deux modèles de polo : le premier fabriqué en coton et polyester, le second 100 % coton. » C’est ce second modèle que le gouvernement a validé, pour éviter toute allergie ou désagrément causé par le polyester. « Nous ne sommes pas dans le haut de gamme mais c’est un polo de bonne qualité, fabriqué par un fournisseur espagnol avec qui nous travaillons régulièrement et qui fournit un tiers de l’Europe en marchandises. Nous sommes dans les normes d’un produit respectable. » La société a fait rentrer quelque 1200 pièces (polos manches longues, manches courtes et gilets confondus) pour cette opération, vendus dans la boutique « De fil en aiguille », rue Grimaldi. « Nous avons de quoi fournir un réassort au cours de l’année également », précise Jean-Pierre Sultan, pour les parents qui n’auraient pas fait le plein. Car l’équipement représente un coût. En moyenne chaque parent a dépensé 70 euros pour acheter quelques polos et un gilet à un élève.