L’IUM en marche pour la rentrée
La business school accueille près de 600 étudiants cette année, et tend à développer encore davantage ses relations avec divers professionnels de la place monégasque
Welcome to our students». L’initiative est bien trouvée. Sur le panneau publicitaire qui fait face à l’entrée de l’école, l’équipe pédagogique a déployé une affiche gigantesque représentant un planisphère dessiné avec les prénoms de tous les nouveaux étudiants et leur pays d’origine. Un comité d’accueil original qui fait écho aux quelque 70 nationalités qui composent les effectifs de la business school monégasque. Ils sont 580 cette rentrée à avoir choisi d’étudier à l’Internional University of Monaco (IUM). Dont 140 nouveaux entrants en première année pour le Bachelor, diplôme de premier cycle dispensé par l’établissement. «Des effectifs qui augmentent raisonnablement dans une logique de consolidation qualitative », plaide le directeur des lieux, Jean-Philippe Muller. Objectif: avoir 700 étudiants à l’horizon 2020. «Nous avons doublé de taille ces dernières années » rappelle le directeur. Qui travaille à la reconnaissance de son école parmi les critères les plus prestigieux du domaine. En ce moment, celle de l’ACCSB, accréditation des écoles de commerce américaines, est dans le viseur de l’IUM qui espère l’obtenir sous deux ans.
Le programme pédagogique, lui, demeure sur l’expertise des domaines que maîtrise l’établissement : la finance, le luxe, le management international, le marketing et management du sport. Des domaines qui font écho, aussi, à l’activité monégasque. « L’an dernier nous avions proposé une filière yachting à nos étudiants de la filière luxe, ils
sont une vingtaine à la poursuivre cette année. Nous sommes intéressés de voir ce que ça va donner en emploi », commente Jean-Philippe Muller.
Des étudiants chinois espérés
Parmi les nouveautés, un accord devrait être prochainement conclu avec le Musée océanographique
pour permettre aux étudiants de développer des projets innovants dans le développement durable. « Nous cherchons aussi d’autres passerelles avec le monde étudiant en Principauté. Par exemple avec l’IFSI, développer des choses dans le domaine de l’hospitality, appliqué au secteur de la santé ». Les étudiants de l’IUM pourront aussi
cette année s’appuyer sur le Monaco Tech « qui est une réponse intéressante en Principauté pour des développements d’entreprises », continue le directeur. Enfin, la business school, comme nombre de sociétés monégasques, regarde désormais vers la Chine. L’école vient d’entrer sur la liste des universités reconnues dans le pays.
« Nous voulons nous positionner pour être présent sur ce marché porteur. Nous avons des étudiants d’Europe, d’Amérique, nous souhaitons avoir davantage d’Asiatiques ». Pour se faire, l’IUM a déjà traduit son site en chinois… et compte aller vanter ses atouts sur place.