Un détachement du SDIS décolle pour les Antilles françaises
« dès que nous pourrons accéder aux zones sinistrées, nous commencerons pas aider les victimes et les mettre en sécurité. Puis nous apporterons de la nourriture et de l’eau mais aussi du réconfort. Nous nous attacherons aussi à renouer les liens familiaux car dans ces drames il y a toujours des parents qui cherchent leur enfant et des enfants sans nouvelles de leurs parents. C’est terrible ». « La Croix Rouge Française (et ses soeurs américaine, hollandaise et britannique) est la seule association internationale présente sur place, avec la Protection Civile bien sûr » «On ne sait pas encore ce qui nous attend précisément, mais on est formés pour s’adapter à ce qu’on trouve sur le terrain». À la tête d’un détachement spécialisé du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours), le capitaine Loïc Ganora et son adjoint, le lieutenant Jean-Marc Mathé ont quitté la caserne de la Bocca en compagnie d’une quinzaine d’hommes hier vers 13 h, avec pour mission de venir en aide aux victimes de l’ouragan Irma, et d’apporter leur soutien aux services de secours antillais. Formés au sauvetage et au déblaiement, ces pompiers issus des groupements Nice-montagne et Ouest devront prioritairement «rétablir les voies d’accès, rechercher les personnes disparues et sauver les rescapés », sur un terrain dévasté et accidenté. « On a déjà effectué deux missions de ce type, à la Réunion en 2002 et en Martinique en 2007 », précise l’officier. Le détachement emporte avec lui 15 tonnes de matériel, essentiellement pour le relevage et l’écoute avec caméra sous les décombres, ainsi qu’une centrale de potabilisation de l’eau (1000 l/heure) afin d’assurer leur autonomie durant quinze jours d’intervention. Avec l’écusson INSARG reconnu par l’ONU, les secouristes des A-M ont d’abord rallié un groupement Sud (65 hommes de 22 départements) à Velaux (Bouchesdu-Rhône) avant de décoller pour les Antilles depuis Marignane.