Monaco-Matin

NATIONAL  JOURNÉE) Grasse tient tête à Toulon Nice II méritait mieux

- ANTHONY DESCOURS A. A.

SEn accrochant un nouveau bon nul face à une grosse écurie, le Racing a encore montré qu’il pouvait bien figurer dans ce championna­t de N.

ur une pelouse assez... grasse, ce sont les visiteurs qui rentrent le mieux dans la partie en proposant un jeu collectif d’une grande qualité. Ainsi Malatini trouve d’entrée Caddy qui oblige Viviani à une parade décisive (3’). Peu après, c’est encore ce diable de Malatini qui, en bonne position après un ballon cafouillé dans la surface, frappe audessus (11’). C’est donc logiquemen­t que Grasse va ouvrir le score. Chauvet s’échappe côté droit et centre idéalement pour Campeon au point de penalty dont le plat du pied fait mouche (0-1, 15’). Le Sporting a du mal mais sort progressiv­ement la tête de l’eau et sur un centre de Moulet la tête de Palhares file au-dessus (23’). Les Azur et Or jouent plus haut

et empêchent les Grassois de ressortir. Et sur une magnifique action collective, Palhares centre au 2e poteau pour la tête de Guilavogui qui remise pour Preira dont la déviation du bout du pied suffit à tromper Camus (1-1, 36’). Toulon finit fort et Preira place une tête surpuissan­te à la réception d’un centre d’Atlan mais Camus sort une claquette salvatrice (45’).

Camus à la parade

A la reprise, Toulon insiste avec Preira qui, de volée, sollicite encore Camus (48’). Le Sporting presse plus haut en mettant davantage d’impact. Du coup, Grasse subit. En conclusion d’un beau mouvement collectif, Sahnoune, au 2e poteau, dévisse son tir qui frôle le poteau (65’). Puis dans la foulée, Adim déborde

côté gauche et centre au point de penalty pour Christophe Gomis qui allume Camus à bout portant mais le gardien visiteur sort un réflexe énorme (66’). Après un léger temps faible, Christophe Gomis, d’un tir légèrement dévié, oblige encore Camus à une parade efficace (75’) puis sa remise de la tête passe devant le but... (77’). Toulon pousse fort et multiplie les situations chaudes. Paradoxale­ment, c’est Grasse qui se crée les dernières occasions via deux frappes lointaines de Medjian (85’) et Calatayud qui sortent Viviani de sa torpeur (90’). Mais plus rien ne sera marqué. Le RCG aura donc tenu bon et demeure invaincu après cinq journées. Une très belle perf’. Décidément, le stade SaintExupé­ry ne réussit pas à l’OGCN. En cinq apparition­s depuis la saison 2013-14, les Aiglons ont toujours laissé des plumes sur les rives de l’étang de Berre. Sans inscrire le moindre but. Pour autant, les joueurs de Bonadei ont bien soutenu la comparaiso­n face au leader. « Nous avons bien amorcé la rencontre, en nous créant deux occasions, soutient le technicien azuréen. Puis, nous lâchons sur coup de pied arrêté. En fin de match, nous avons une occasion franche, renvoyée par le montant. Le match nul aurait été équitable. » La physionomi­e de la rencontre conforte le propos. Sans Ganago (buteur face à Monaco en L1 !), les Niçois ont tenu tête. Articulés en 4-5-1, les joueurs de Patrice Eyraud produisent rapidement un jeu solide, dense, pourvu en solutions offensives. Exemple parfait, avec un coup franc de Kakiamosik­o, ajusté de la droite. La défense azuréenne est surprise par la trajectoir­e. Mais sans dommage (2’). Visiblemen­t, les joueurs du Gym misent sur l’option du contre. Pour mieux surgir, notamment par l’entremise le plus souvent, de relais entre Marcel et Perraud. Des combinaiso­ns toutefois endiguées par Renaut et ses partenaire­s. Ces derniers tardent tout de même à retrouver tout leur mordant. La vigilance des défenseurs niçois y est pour quelque chose. Les partenaire­s de Lloris s’enhardisse­nt, même. Ils s’offrent ainsi une occasion franche, après un face-à-face de Mahou avec le portier Kouakbi. Mais ce dernier s’interpose (39’). La réponse est immédiate : Ramalingom et Kakiamosik­o, pourtant esseulés dans les six mètres niçois, ne parviennen­t à exploiter un centre de Bosca (40’). C’est le meilleur buteur du groupe A, Ramalingom, qui se charge juste après la pause de relancer la machine du MGFC. À la réception d’un renvoi de la défense niçoise, il ajuste le portier Clementia, d’une puissante volée (1-0, 51’). Nice réagit illico. Mais le leader est costaud. Les Aiglons insistent. Et sur une remise de Fleury, Marcel décoche une frappe instantané­e, renvoyée par le montant droit (86’). Nice a les crocs en fin de match. Mais finira par se casser encore les dents, à Marignane.

NATIONAL 

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(Photo Luc Boutria)

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