Sapés comme jamais
La quasi-totalité des élèves de la Principauté ont fait leur rentrée hier. Certains dans leur nouvel uniforme blanc; d’autres aux côtés d’un robot!
En ce jour de rentrée, celle à l’école de la Condamine avait hier un goût de nouveauté. L’établissement teste en effet cette année le code vestimentaire choisi comme uniforme par le gouvernement pour les élèves de CP, CE1 et CE2, soit 200 garçons et filles invités à porter un polo blanc et un gilet bleu marine avec le logo de l’école pour venir en cours. Un test qui ravit Pascale Bellingeri, la directrice de l’établissement, «très heureuse que cette expérimentation puisse se faire dans notre école et tous les enfants sont très beaux ce matin », a-t-elle lancé devant les parents au cours de son discours d’accueil.
Une évaluation du test à la Toussaint
Hier matin, sur le parvis de l’école, le polo blanc était donc légion. «C’est une bonne idée, il n’y a pas de différence entre les enfants », confie Agnès, une maman dont le petit garçon fait son entrée en CP. Une réflexion portée par beaucoup de parents, mais quelques inquiétudes sur la couleur blanche salissante émergeaient aussi (il y avait des spaghetti bolognaises au menu du midi). Coté dress code, certaines petites filles s’étaient même appropriées le concept en mixant polo et tutu. Une originalité
acceptée par le règlement, tant que le bas de la tenue demeure sombre. « C’est un projet bien accueilli par les familles », a souligné Isabelle Bonnal, directeur de l’Éducation nationale, venue hier matin assisté à la rentrée des CP. « C’est un test, nous commençons avec ces polos et gilets, blancs, qui sont neutres et élégants. Nous
verrons ce qui est positif et négatif et nous ferons le point sur cette expérimentation». Un projet d’envergure pour les équipes de l’Éducation national qui, s’il est concluant, pourraient l’étendre à toutes les écoles monégasques. «C’est une expérimentation pour l’heure, pas une fin en soi », ajoute MarieCécile Moreno, directeur adjoint
de l’Éducation nationale, « et nous évaluerons à la Toussaint les parents pour avoir leur retour ».