Stups, outrages et fumigènes lors du match Nice-Monaco
Huit. Ce n’est pas le nombre de buts marqués samedi lors du match NiceMonaco (le Gym en a quand même infligé quatre à l’ASM), mais d’interpellations réalisées par la police lors du derby de la Côte d’Azur à l’Allianz Riviera. Stups, outrages, fumigènes : un petit florilège d’infractions pénales, constatées tant dans l’enceinte qu’à ses abords. La plus visible tient sans doute à ce fumigène «craqué» dans les tribunes, pour fêter le premier but de « Super Mario » Balotelli. Son auteur a déclaré aux policiers ignorer qu’un tel usage était illégal. L’argument a été quelque peu mis à mal par son attitude : une fois son « fumi » consumé, il est allé retourner son t-shirt - pour éviter d’être identifié, selon la police - aux toilettes. Il a été interpellé sitôt sorti. Samedi soir, deux spectateurs ont ainsi été interpellés à cause de fumigènes avec, en prime, une détention de stups pour l’un d’eux. Quatre autres interpellations ont été motivées par des infractions à la législation sur les stupéfiants. Elles ont suscité des procédures simplifiées de type rappel à la loi. Les deux derniers interpellés se sont illustrés autrement. Ils arboraient des t-shirts siglés « ACAB », autrement dit « All cops are bastards »(« Tous les flics sont des bâtards »). Mais les policiers, justement, en connaissent le sens - au cas où un doute subsisterait, l’un des t-shirts affichait la traduction. Et les « cops », tout comme la justice, goûtent peu cette mode vestimentaire. Conséquence : tous deux ont été interpellés pour outrage par écrit.