reste nous-même »

« A l’entraînement, la compétition est permanente »

Comment avez-vous vécu le mercato ?

Sereinement... et en même temps, il y a toujours un peu d’inquiétude. On se demande qui va rester ou partir. Mais le coach nous a bien remobilisés, il nous disait : « Le mercato, c’est le mercato, mais réglez vos affaires rapidement ». Quand on était sur le terrain, on était à % des joueurs de Monaco, et on donnait le meilleur.

Vous avez décidé de prolonger. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

Plusieurs choses. D’abord, continuer de progresser. J’ai fait une saison pleine, même si j’étais utilisé un peu à gauche, un peu à droite... Mon objectif, c’est de me stabiliser à mon poste (à droite). Puis progresser en jouant la Ligue des champions et en répétant les matches. Ma famille se sent bien à Monaco, je me sens bien... Il y avait des opportunités, mais partir pour partir je n’avais pas envie. Ce qui compte, c’est le terrain.

La Coupe du Monde dans un an a pesé dans votre décision ? Bien évidemment. J’ai la confiance du sélectionneur, je discute aussi beaucoup avec les joueurs cadres. Il faut avoir du temps de jeu, mais la confiance, c’est le plus important.

Malgré tous les chamboulements, l’équipe reste compétitive... On a gardé cette soif de victoires. Falcao est toujours là pour nous transcender dans les matches, le coach aussi. Sur ce point, rien n’a changé. A l’entraînement, la compétition est permanente que ce soit dans les ‘’toros’’, les exercices ou oppositions. En ce début de saison, nous n’avions qu’un match par semaine alors que l’an dernier on avait commencé très tôt. On va attaquer les matches tous les trois jours. Là nous verrons si l’effectif est assez étoffé pour affronter toutes les compétitions. Vous occupez une place importante dans le vestiaire, alors que vous n’entamez que votre deuxième saison à Monaco. Disons que je suis arrivé en ayant joué beaucoup de matches avec Troyes ou Lille. J’avais quand même un certain bagage en arrivant, pas comme les jeunes qui arrivent aujourd’hui et qui ont à peine une saison ou la moitié d’une. J’échange souvent avec le coach. Quelque part, je fais un peu la transition entre les anciens et les jeunes. Mais je reste moi-même. Si je suis un cadre, ça se fait très naturellement.

Il faut avoir une très bonne défense ”

Défensivement, vous avez gardé une stabilité. C’est certain que pour faire un bon parcours en championnat ou en Ligue des champions il faut avoir une très, très bonne défense. Surtout dans l’axe. Après, sur les côtés, c’est différent. Un latéral moderne doit savoir défendre mais aussi apporter du surnombre. Garder cette stabilité avec Suba, Glik et Jemerson c’est important. Mais il faut inclure Fabinho et Moutinho qui complètent bien ce socle. La base n’a pas beaucoup changé. On a évolué ensemble l’an dernier et on partage les mêmes convictions.

Qu’est-ce qui vous fera dire sur le plan personnel que votre saison est réussie ? Si je marque  buts. Non je plaisante (rires). Déjà, faire le maximum de matches et être présent dans les grands rendez-vous contre Paris etc. Etre décisif et toujours généreux en faisant des matches référence en Ligue des champions.