Carf: un conseil de rentrée tourné vers la qualité de vie
Les élus de la Communauté d’agglomération de la Riviera française se sont réunis, hier, pour un conseil de rentrée express. Voici ce qu’il fallait retenir des quarante délibérations votées
Aucune objection, aucune véritable question n’est venue ralentir le rythme de croisière pris, hier, par les élus de la Communauté d’agglomération de la Riviera française (Carf), réunis pour leur conseil de rentrée. Quarante délibérations à l’ordre du jour… et à peine plus de minutes pour les voter en totalité. À l’unanimité. Voici ce qu’il fallait retenir d’un conseil sans controverse : En veille depuis 2008, le Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) va reprendre du service. Sa fonction ? « Identifier et dresser un constat des problématiques en la matière, pérenniser les actions existantes et élaborer un programme global d’actions pour lutter contre l’insécurité ». Un tel conseil, justifié par le « contexte actuel (attentat, radicalisation, flux migratoires) », rassemblera les maires des quinze communes de la Carf, ainsi que « tous les partenaires institutionnels, les organismes publics et privés, et le milieu associatif concernés par les questions de la délinquance ». Les élus – qui avaient exprimé leur volonté de revoir naître le CISPD, en janvier dernier – espèrent désormais qu’il pourra se réunir L’ordre du jour était, entre autres, consacré à des affaires liées à l’environnement. avant la fin de l’année. Les élus ont également voté un avenant au marché de collecte des déchets, en vue de fixer un nouveau cadre de ramassage des dépôts sauvages. Après que trop d’incivisme a été constaté sur le sujet. À compter du 1er octobre, les objets abandonnés sur la voie publique seront systématiquement enlevés dans un délai de 48 à 72 h. Une décision qui devrait être assortie d’une verbalisation Au total, 3,2 millions d’euros vont être octroyés à six des communes membres de la Carf, à titre de fonds de concours. Afin de soutenir des projets portés par chacune d’entre elles.
4490€ seront ainsi versés au village de pour financer les travaux de restauration, ainsi que la valorisation du patrimoine militaire fortifié de la Porte de Gênes. « Dernier vestige des remparts qui ceinturaient l’antique cité et des trois portes par lesquelles on y pénétrait », comme on peut le lire sur le site de l’office de tourisme de la commune.
bénéficiera quant à elle de 1850€, destinés au financement de l’électrification du clocher adaptée.
La Carf s’engage par ailleurs à défendre les herbiers de posidonies sur son littoral. En assurant un suivi des mouillages de grande plaisance, d’une part – les yachts ayant trop souvent tendance à les détruire. En mettant en place un contrat de gestion pour un nettoyage raisonné des plages d’Hawaï – à Menton – et des Buses – à Roquebrune, aussi. « Les posidonies sont des organismes vivants et non des de la collégiale Saint-Martin. Où Saint-Martin de Tours serait venu prêcher avant de devenir évêque de Tours.
25000€ seront attribués à pour y réaliser des études de faisabilité d’un parking dans le village.
Un peu plus de trois millions d’euros seront par ailleurs alloués à la ville centre, pour une série de projets d’ores et déjà actés. Par ordre l’importance: l’aménagement de surface du parking des Sablettes, la création d’un parking situé Promenade du maréchal Leclerc de Hauteclocque, les travaux de mise aux normes du Centre communal d’action social (CCAS), le chantier de requalification
algues, rappelle le rapporteur mentonnais, Christian Tudès. Elles sont signe de bonne santé de l’eau. Ce qui veut dire que nos craintes par rapport aux travaux d’extension en mer de Monaco ne sont pas tellement vérifiées ». À noter qu’un autre partenariat de cinq ans entre la ville de Roquebrune, le Comité départemental d’études et de sports sous-marins et le Département oeuvrera également pour la sauvegarde des fonds marins. Via la mise en place de mouillages dits écologiques sur de la rue des Soeurs-Munet, la rénovation du stade de SaintRoman, ainsi que la mise aux normes des ascenseurs du Palais de l’Europe.
À les quelque 14 000 euros octroyés serviront en premier lieu à réaliser l’aménagement du jardin de la Maura, mais aussi à acquérir un camion, un logiciel de gestion et des tablettes, ainsi que du mobilier scolaire.
À enfin, les aides (évaluées à un peu moins de 200 000 euros) auront principalement pour objet des acquisitions en tout genre, des travaux de voirie, ainsi que des réfections d’infrastructures communales. Parmi lesquelles l’école. cinq sites de plongée de la commune (La Cheminée, La Piscine est, La Piscine ouest, dans un premier temps. Puis La Roche percée et Les Gorgones bleues). La Carf ayant quant à elle pour mission de promouvoir ce type d’ancrage.
Les élus de la Carf ont approuvé l’adhésion à l’association Air Paca, engagée dans la «surveillance et la prévision de la qualité de l’air ». Des enjeux « particulièrement importants dans la vallée de la Roya », souligne le maire de Saorge, Brigitte Bresc, rapporteur de la délibération. Au regard, notamment, des nombreux camions qui traversent ce territoire. « Ce matin (hier), les cinq maires de la Roya ont rencontré la sous-préfète. Deux membres d’Air Paca étaient avec nous mais ils n’avaient que des camemberts reposant sur des modèles mathématiques à montrer, embraie le maire de Breil-sur-Roya, André Ipert. Nous pourrons maintenant compter sur des mesures effectives ». De quoi justifier pleinement l’adhésion à Air Paca, conclut le président de la Carf, Jean-Claude Guibal.
Alors que les travaux de rénovation de la ligne ferroviaire ont démarré au début du mois sur le tronçon BreilTende – pour une durée de huit mois – la Carf s’apprête à modifier la convention signée avec la Région. En vue « d’améliorer l’intermodalité » entre les trains et les bus de substitution qu’elle a mis en place. Deux nouveaux services, intégralement subventionnés par Paca, verront ainsi le jour. Le «système d’information sur les horaires en temps réel dans les gares concernées » et sur les smartphones, et la « gestion d’éventuels retards des TER ». L’intérieur de la collégiale Saint-Martin, à La Brigue.