Le bassin antibois, une dynamique constante
Portuaire, touristique, sportif et technologique, le bassin antibois réunit de nombreux atouts, à la fois pour les actifs et leur famille, que pour les étrangers
E ntre mer et montagnes, loin de l’agitation des deux grands bassins cannois et niçois, et à quelques pas seulement de l’arrière-pays, Antibes Juan-les-Pins est une agglomération de charme. Deuxième ville des Alpes-Maritimes (en termes d’habitants), elle regorge d’atouts naturels dispersés sur ses 23 kilomètres de côtes, regroupant notamment plages de sable fin, rochers, galets, criques, pinèdes, et un milieu marin riche. Ses quatre ports, qui bénéficient de plusieurs labels européens, accueillent une clientèle de plaisanciers variée, tant de grands propriétaires de bateaux, que des locaux, amoureux de la mer. Elle allie une activité économique dense, liée aux événements sportifs, balnéaires, touristiques, culturels et portuaires, à un cadre de vie authentique. Enfin, en lien direct avec la Communauté d’agglomération de Sophia-Antipolis, le bassin est aussi un acteur majeur du développement technologique.
Point sur le marché
À l’heure actuelle, le dynamisme est de mise sur le secteur. Les professionnels capitalisent sur une bonne fin d’année 2017, pour suivre sur une tendance similaire en 2018. « Le marché est relativement actif, à des niveaux légèrement supérieurs à ceux que nous avons connus en 2016. Nous estimons que l’évolution sera de plus de 2 %. Les investisseurs sont principalement des actifs locaux, primo-accédants et une clientèle d’achatrevente (changement de situation personnelle ou professionnelle, avec une capacité financière plus importante). Notre coeur de clientèle est national et local. Concernant les étrangers, il faut savoir qu’ils ont toujours été présents et représentent à eux seuls, autour de 220 transactions par an. Actuellement, ce sont essentiellement des clients en provenance d’Europe du Nord, qui recherchent des biens de qualité, avec une vue mer et situés dans un quartier résidentiel. Les investisseurs, quant à eux, recherchent des studios ou des deux pièces à louer, de préférence en centre-ville
ou en périphérie, dans des quartiers bien desservis. En centre-ville, la demande locative est
toujours soutenue », souligne M. Brancaleoni, mastérien spécialisé en immobilier, construction et aménagement pour AB Immobilier Master. Du côté des perspectives
envisagées, « elles sont en partie liées aux mesures gouvernementales, propices à encourager les investisseurs (mise en place d’une nouvelle loi de défiscalisation, réduction des plus-values, stabilisation des taux d’intérêt, etc.) », ajoute M. Brancaleoni.
Les projets en cours
Dans le coeur de la ville d’Antibes, de nouveaux projets prennent progressivement forme. À l’image du nouveau quartier Marenda Lacan, qui devrait modifier le paysage urbain du centre-ville, devenant plus ouvert sur l’environnement, créant de nouveaux espaces de vie citadine, des pôles commerciaux et de loisirs, ainsi que le développement d’un habitat nouveau, qui viendra se fondre dans le modèle architectural du
quartier et sera respectueux de l’environnement. «Les travaux sont en cours de démarrage. Le projet concerne, entre autres, la création de logements mixtes, privés et sociaux, à destination principalement d’une population antiboise. Nous espérons qu’à terme, ce projet sera de nature à relancer la vie sociale et l’activité économique du centre-ville, qui est actuellement habité par de nombreux étrangers, présents qu’une partie de l’année », détaille M. Brancaleoni. Au nord de la ville, le changement est aussi de mise, avec le développement des nouveaux quartiers et de logements d’habitation aux abords, et à Sophia Antipolis (le quartier Croix Rouge, les Combes et les Terriers notamment) : « Cela concerne plus particulièrement une clientèle d’actifs, employés et cadres, travaillant sur le secteur et notamment sur le parc de Sophia Antipolis. Outre l’offre de logements, nous espérons que celle de services sera, elle aussi, développée, pour permettre une véritable vie de quartier », conclut M. Brancaleoni. •