De plus en plus de surfaces sont artificialisées
Aucune région en France n’échappe à la baisse des effectifs d’oiseaux communs. Pression foncière, modifications des pratiques agricoles, urbanisation en expansion et mitage des sols sont les premières causes avancées dans cette étude menée par l’INSEE, en partenariat avec la Région et la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Paca. Malgré un haut niveau de protection à travers les espaces naturels protégés et réglementés, qui contribuent au maintien de la biodiversité, certains oiseaux meurent, ne se reproduisent plus, ne peuvent plus vivre dans cette région Paca ensoleillée, qui fait rêver le monde entier. « La part de surfaces artificialisées y est passée de 7 % en 2006 à 8,7 % en 2014 progressant beaucoup plus rapidement qu’au niveau national », indique l’INSEE. Son étude, publiée hier, résume dans son titre« Préserver la biodiversité reste un enjeu majeur », toute la précarité d’un monde vivant dominé par l’Homme. La biodiversité, autrement dit la diversité de la vie sur la Terre, ne semble pas pouvoir se contenter des espaces protégés, de la politique de l’Union européenne à travers le réseau Natura 2000, dont les sites concernent 30 % de la superficie régionale, ni même de la réduction des pesticides qui a pourtant permis une amélioration de la qualité des eaux souterraines et de surface, affirme l’INSEE.