Monaco-Matin

Nouvion quitte le Conseil national et entre à la SBM

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Laurent Nouvion s’apprête à succéder à Michel Rey, en qualité d’administra­teur d’État de la SBM. Après le regard qu’il a un temps porté sur la société quand il était président du Conseil national, l’heure est maintenant venue pour lui de s’intéresser à la SBM autrement. Hier en conférence de presse, Jean-Luc Biamonti expliquait : « Peut-être que les critiques qu’il a un temps formulées seront très constructi­ves. Je l’accueille à bras ouverts dans ce conseil d’administra­tion. » Laurent Nouvion, quant à lui, annonce, par voie de

communiqué, qu’il quitte la Haute Assemblée. « Depuis près de dix ans, j’ai eu le privilège de représente­r les Monégasque­s au Conseil national, d’abord comme simple élu puis comme président de la Haute Assemblée pendant cette dernière législatur­e. Je les remercie de la confiance qu’ils m’ont témoignée et de leur soutien »,

écrit Laurent Nouvion. « J’ai décidé ce vendredi  septembre  de cesser mes fonctions de conseiller national. Le prince souverain m’a fait l’honneur de me nommer à la Société des bains de mer, comme administra­teur d’État à partir du er octobre . Je souhaite donc exercer pleinement ces fonctions au sein de ce monopole concédé, fleuron de notre Principaut­é et acteur incontourn­able de notre modèle économique et social. » Laurent Nouvion ne figurera donc pas sur la liste conduite par Béatrice Fresko-Rolfo aux élections nationales de . Un retrait définitif de la vie politique ? La porte n’est pas fermée, à lire la fin du communiqué de presse : « Monaco et les Monégasque­s seront toujours au centre de mes préoccupat­ions comme la préservati­on des intérêts supérieurs du pays. » Mais aujourd’hui, entre Laurent Nouvion et la politique, il ne reste plus qu’un poste de président d’honneur de Rassemblem­ent & Enjeux. Ce qui ne l’empêchera évidemment pas de soutenir les idées du mouvement dont il fut le fondateur.

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