Soirée de détente avant la compétition dimanche!
Il y avait du monde et des sourires à la base nautique de Capd’Ail, hier soir. Bénévoles, athlètes et membres de l’organisation étaient rassemblés pour un verre de l’amitié en présence du maire Xavier Beck, de son adjoint aux Sports, Gilles Frasnetti, mais également de plusieurs élus et de Jacques Pastor, adjoint aux Sports à la mairie de Monaco. S’ils seront 250 courageux à prendre le départ à la plage Marquet dimanche, dès 8 h 30, et 50 enfants à imiter leurs aînés un peu plus tard dans la matinée, les bénévoles ne sont pas en reste puisque ces derniers ont répondu présent en nombre! « Nos fidèles et précieux bénévoles seront 230 sur le parcours, dévoile Gilles Frasnetti lors de sa prise de parole. Cette soirée est pour eux. Depuis deux ans, elle réunit aussi les athlètes et les organisateurs. C’est la grande famille du triathlon qui est là ce soir. Je vous remercie sincèrement. » Xavier Beck renchérit: « Le sport sans bénévoles ne pourrait pas avoir la même dimension, notamment le triathlon, donc un grand merci à eux. Ils sont indispensables pour des raisons de sécurité, on ne peut pas faire avec moins de personnes. Si nous n’avions pas cette mobilisation, on ne pourrait pas organiser le triathlon. C’est ça qui est rassurant sur l’état d’esprit de la société, le sport est encore un vecteur de valeurs. »
« C’est un truc à refaire chaque année »
Parmi l’assistance, Catherine Dumont fait partie du club de course à pied de Cap-d’Ail Macadam qui aide chaque année à la bonne organisation de l’événement. « Tout le monde fait un boulot extraordinaire. La mairie est toujours derrière nous et nous adorons aider Cap-d’Ail. On est toujours bien accueillis, explique-t-elle. Avec mon mari, nous avons déjà participé à ce triathlon en tant qu’athlètes et ça nous fait plaisir de donner un peu de notre temps pour aider ce sport à se développer. » Également présente, Lylou Mazerbourg, 10 ans, va participer à son troisième animathlon. « Ce que je préfère, c’est courir. J’aime le sport mais j’ai un peu de mal avec la natation… Ça fatigue les bras, lâchet-elle dans un sourire. C’est bien pour l’endurance. » Michael Dalmasso, lui, prendra le départ du triathlon pour la cinquième fois. S’il a fini à trois reprises sur la troisième marche du podium, son objectif est ailleurs. «Ce qui est super, c’est que l’épreuve soit programmée en fin de saison et qu’il y a toujours un très bon esprit. Je n’ai jamais été déçu par cet événement et c’est pour ça que je reviens à chaque fois », avoue-t-il, avant de conclure : « C’est un truc à refaire chaque année ! »