Monaco-Matin

« On avait besoin d’une petite bouffée d’oxygène »

Questions à Didier Gamerdinge­r, conseiller de gouverneme­nt-ministre des Affaires sociales et de la Santé

- PROPOS RECUEILLIS PAR T.P

Votre venue à La Palmosa est due à la participat­ion financière de la Principaut­é à ce chantier ? C’est aussi une visite de courtoisie, du fait que j’ai pris mes fonctions tout récemment [le er juin, N.D.L.R.]. J’ai souhaité venir visiter l’installati­on de ce chantier. La Principaut­é de Monaco participe à ces travaux à hauteur de , millions d’euros. Ce qui permet, par une convention entre Monaco et l’hôpital La Palmosa, à des patients qui ont été opérés en Principaut­é d’être reçus, ici, en soins de suite et de réadaptati­on. Nous aurons  passages de personnes traitées à Monaco qui seront accueillis, dans l’année, au sein de la structure mentonnais­e.

À Monaco, les patients ne peuvent pas bénéficier de soins de suite et de réadaptati­on ? Il y a des lits de SSR mais peu. Pas assez. C’est la raison pour laquelle on avait besoin d’une petite bouffée d’oxygène et l’occasion s’est présentée de passer une convention avec cette structure pour que cette insuffisan­ce de lit que nous avions chez nous puisse être complétée.

Ce partenaria­t franco-monégasque est primordial à vos yeux ? Cela permet de répondre aux attentes des patients. Cela permet aux patients soignés chez nous et qui habitent dans l’Est du départemen­t puissent être suivis et reçus au plus proche de leur domicile. Au plus proche de leur famille. Pour les patients, c’est beaucoup mieux au moment où ils sont en souffrance, où ils ont fait l’objet de soins lourd. Ils ont besoin d’une rééducatio­n, d’une réadaptati­on qui s’inscrit dans la durée. L’établissem­ent avait des travaux à faire, une capacité. Nous étions en recherche de capacité, nous avions un potentiel de financemen­t. Chacun y trouve parfaiteme­nt son compte.

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