Monaco-Matin

COUPE DU MONDE  Les Bleus confiants

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On a marqué les esprits » : à l’image du président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte, la délégation tricolore est sortie optimiste de son grand oral passé hier à Londres, devant World Rugby, pour l’organisati­on de la Coupe du monde 2023. Cinquante minutes devant le conseil de la fédération internatio­nale pour convaincre d’attribuer une deuxième fois, après 2007, le plus grand événement planétaire du ballon ovale à la France. Plutôt qu’à ses deux concurrent­es, également auditionné­es près de Hyde Park : l’Irlande, qui ne l’a jamais organisé, et l’Afrique du Sud (1995).

Vote final le  novembre

World Rugby rendra publiques ses recommanda­tions le 31 octobre, avant le vote final le 15 novembre, par les fédération­s et confédérat­ions (les trois candidats exceptés). La délégation française, constituée de Laporte, la ministre des Sports Laura Flessel, le directeur de France2023 Claude Atcher et les anciens internatio­naux Sébastien Chabal et Frédéric Michalak, aborde sereine la dernière ligne droite. « Ça s’est bien passé, on était déterminé, cela faisait six mois que nous arpentions le monde pour convaincre les présidents de fédération » a déclaré après le grand oral Laporte. Pendant la présentati­on, les fils de la star Jonah Lomu, décédé en 2015, Dhyrielle (7 ans, né à Marseille) et Brayley (8 ans), venus de Nouvelle-Zélande, ont affiché leur soutien à la France. France-2023 a aussi projeté son film de candidatur­e, ‘‘Ze french touch’’, s’inspirant, avec humour, des discours d’avant-match de l’ancien entraîneur Laporte. Il y motivait cette fois des demoiselle­s en tenue régionale, un Basco-landais à béret, le chef Guy Savoy ou encore une danseuse du Moulin Rouge.

« Le boulot a été bien fait »

« J’ai senti tous les présidents de fédération­s emportés par ce dossier. Le boulot a été bien fait. On était assez serein car on était certain de l’épaisseur, de la densité et de la qualité de notre dossier » a estimé Atcher. Par ailleurs, le directeur de France-2023 a insisté sur l’un des points forts avancés de la candidatur­e française, outre les infrastruc­tures (hôtels, stades, réseau de transports) : « Notre dossier peut amener ses recettes supplément­aires au rugby moderne. » World Rugby tire en effet environ 95% de ses revenus de la Coupe du monde, via les droits d’organisati­on (171 M€ garantis par la France).

 ?? (Photo AFP) ?? Claudce Atcher, Laura Flessel, Bernard Laporte et Sébastien Chabal ont défendu la candidatur­e française, avec les enfants de Jonah Lomu.
(Photo AFP) Claudce Atcher, Laura Flessel, Bernard Laporte et Sébastien Chabal ont défendu la candidatur­e française, avec les enfants de Jonah Lomu.

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