Antibes : passer la seconde
Après leur large victoire inaugurale face à Strasbourg (79-57) vendredi, les Sharks doivent enchaîner ce soir à Châlons-Reims. Coup d’envoi à 20 heures
Ils le savaient par avance : quoiqu’il advienne lors de la première journée, les Sharks devaient rapidement passer à autre chose. Toutefois, si les joueurs de Julien Espinosa tiennent à jeter un rapide coup d’oeil dans le rétro, ils y verront tout de même un coin de ciel bleu. Jamais négligeable pour attaquer les hostilités. Mais le large succès face à Strasbourg appartient depuis bien longtemps au passé. Au rayon des souvenirs agréables. Mention « à confirmer ». « On n’a pas le temps de se démobiliser, appuie l’entraîneur azuréen. Dès le lendemain du match, on était à la salle à 11h pour s’entraîner. A mon goût, c’est plutôt une bonne chose d’enchaîner. Les joueurs restent concernés. »
Confiance antiboise
Si les enseignements à tirer d’une première sortie officielle sont toujours précaires, ils ont au moins le mérite de donner un bref aperçu de la situation sportive d’un club. Pour les Sharks, comme pour leur adversaire du soir. Vendredi, au moment où les Azuréens se payaient la bande à Vincent Collet (7957), les Marnais se liquéfiaient sur le parquet de la JDA Dijon (voir encadré). S’il paraît déplacé de parler de dynamique à l’issue d’un seul et unique match, on peut légitimement penser que la confiance sera plutôt azuréenne. « Il faut retenir l’unité qui a caractérisé notre groupe pendant le match, souligne Espinosa. On a des joueurs qui ont confiance en eux individuellement et qui se sont rendu compte qu’ils n’avaient pas à rougir devant une équipe comme Strasbourg. »
En effectif réduit
Certes, la formation alsacienne n’était visiblement pas prête pour attaquer ce championnat. Mais les Sharks non plus et ça s’est beaucoup moins vu. Désormais, il leur reste à enchaîner sur le parquet de Châlons-Reims (ce soir, 20h), ex-concurrent direct au maintien. Mais les saisons changent et les effectifs également. « Je m’attends à voir une équipe qui va jouer son premier match à domicile et qui va certainement fournir beaucoup d’efforts pour corriger la contre-performance contre Dijon (86-61) » pense Espinosa. Toujours privé de son arrière US Tyler Harvey (cheville) et de son jeune meneur Tom Wiscart-Goetz (genou), le technicien azuréen devra encore bricoler. S’il reconnaît être « limité au niveau de la profondeur de banc », il préfère jouer la carte de la prudence et se montrer patient avec ses deux absents. Et même si, à première vue, le CCRB semble bien moins armé que l’escouade alsacienne, Espinosa jure que le challenge sera tout aussi relevé. Mais si ses joueurs avaient la bonne idée de passer la seconde…