Les Aigles y ont cru
Face à l’un des grands favoris de la Magnus, les Niçois n’étaient pas si loin mais ont finalement dû s’incliner face à une formation grenobloise sûre de sa force
D’entrée, Nice est dans le ton. Babka puis Bogdanoff mettent à contribution un Bonvalot vigilant, et l’on sent un tension vive entre les deux équipes, qui viennent se frictionner à une ou deux reprises. Après deux supériorités numériques infructueuses, c’est sur un tir a priori anodin, que Khoroshun commet une bévue qui permet à Baazi d’ouvrir la marque (01, 10’07). Pas abattus, les Niçois poussent. Sur un nouveau powerplay, ils égalisent par Kubus (1-1, 18’52), et manquent même de passer devant avant la première pause. Au retour des vestiaires, les Brûleurs de Loups reprennent pied au plancher, mais Khoroshun se fend de quelques interventions bien senties. Le portier niçois finit tout de même par être surpris sur un tir de Giroux (1-2, 24’22). Les débats s’équilibrent mais les situations les plus chaudes sont plutôt grenobloises. Sur l’une d’entre elles, Golicic fixe la défense et décale parfaitement Hordelalay, dont le tir fait mouche (1-3, 32’06). Les joueurs de Stan Sutor réduisent tout de suite l’écart sur un joli mouvement collectif conclu par Belisle (2-3, 34’17). A bout portant, Bogdanoff croit égaliser mais voit son tir détourné on ne sait comment, par le gardien visiteur. Peu à peu, Grenoble prend le dessus, et malgré plusieurs parades de Khoroshun, Rohat finit par trouver la faille et permettre aux siens de vivre une fin de match plus sereine (2-4, 48’53). Un scénario dont les tournants n’ont pas été favorables pour les Aigles, qui peuvent nourrir un sentiment d’inachevé. « On a un peu de regrets, on était bien dedans en début de match. Ensuite, on a commis quelques erreurs que l’on a payé cash. On l’a un peu en travers car il y avait quelque chose à faire. Au fil du match, l’intensité était de plus en plus de leur côté et l’on a commencé à douter. On va tenter de rebondir dès dimanche », analyse Aurélien Macon. Pas le temps de gamberger toutefois : à peine le match terminé, l’esprit est déjà au décrassage et à la réception d’Angers demain soir. «On va tout donner pour gagner et pouvoir chanter avec notre public », promet Macon.