Monaco-Matin

Les Aigles y ont cru

Face à l’un des grands favoris de la Magnus, les Niçois n’étaient pas si loin mais ont finalement dû s’incliner face à une formation grenoblois­e sûre de sa force

- SYLVAIN MUSTAPIC

D’entrée, Nice est dans le ton. Babka puis Bogdanoff mettent à contributi­on un Bonvalot vigilant, et l’on sent un tension vive entre les deux équipes, qui viennent se frictionne­r à une ou deux reprises. Après deux supériorit­és numériques infructueu­ses, c’est sur un tir a priori anodin, que Khoroshun commet une bévue qui permet à Baazi d’ouvrir la marque (01, 10’07). Pas abattus, les Niçois poussent. Sur un nouveau powerplay, ils égalisent par Kubus (1-1, 18’52), et manquent même de passer devant avant la première pause. Au retour des vestiaires, les Brûleurs de Loups reprennent pied au plancher, mais Khoroshun se fend de quelques interventi­ons bien senties. Le portier niçois finit tout de même par être surpris sur un tir de Giroux (1-2, 24’22). Les débats s’équilibren­t mais les situations les plus chaudes sont plutôt grenoblois­es. Sur l’une d’entre elles, Golicic fixe la défense et décale parfaiteme­nt Hordelalay, dont le tir fait mouche (1-3, 32’06). Les joueurs de Stan Sutor réduisent tout de suite l’écart sur un joli mouvement collectif conclu par Belisle (2-3, 34’17). A bout portant, Bogdanoff croit égaliser mais voit son tir détourné on ne sait comment, par le gardien visiteur. Peu à peu, Grenoble prend le dessus, et malgré plusieurs parades de Khoroshun, Rohat finit par trouver la faille et permettre aux siens de vivre une fin de match plus sereine (2-4, 48’53). Un scénario dont les tournants n’ont pas été favorables pour les Aigles, qui peuvent nourrir un sentiment d’inachevé. « On a un peu de regrets, on était bien dedans en début de match. Ensuite, on a commis quelques erreurs que l’on a payé cash. On l’a un peu en travers car il y avait quelque chose à faire. Au fil du match, l’intensité était de plus en plus de leur côté et l’on a commencé à douter. On va tenter de rebondir dès dimanche », analyse Aurélien Macon. Pas le temps de gamberger toutefois : à peine le match terminé, l’esprit est déjà au décrassage et à la réception d’Angers demain soir. «On va tout donner pour gagner et pouvoir chanter avec notre public », promet Macon.

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(Photo S.M.) La lutte pour le palet a été intense entre Niçois et Grenoblois.

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