Monaco II fait plier Grasse
Dominateurs dans le derby, les réservistes monégasques ont réussi à mettre fin à l’invincibilité du promu grassois dans les dernières minutes de la partie, grâce à un but du Belge Antonucci
La partie démarre dans l’intensité. Des duels rugueux rythment les premières minutes et déjà Monaco impose son jeu. Les possessions monégasques sont toutes offensives, le RC Grasse est vite submergé par les pressings successifs. Sylla décoche le premier tir de son équipe (20’), c’est à côté et le début d’une longue bataille offensive pour Monaco. Les Grassois n’arrivent pas à sortir la tête de l’eau durant toute cette première mitemps. Caddy est sevré de ballon malgré ses nombreux appels. Monaco compte sur son géant Cissé pour stopper net les tentatives adverses. La défense visiteuse, elle, a beaucoup de mal à contenir les assauts systématiques des Rouge et Blanc. Au retour des vestiaires c’est encore Cissé qui marque les esprits mais cette fois-ci offensivement. L’Ivoirien surpasse les défenseurs grassois à la suite d’un coup franc indirect mais ne trouve pas le cadre à quelques centimètres près. Grasse n’a pas dit son dernier mot ! Lancé en profondeur, Malatini pénètre dans la surface de réparation monégasque côté gauche et manque de surprendre le gardien d’un tir puissant. Après ce sursaut, la tendance redevient la même qu’en première mi-temps. Monaco, à force de tentatives, finit par ouvrir la marque à six minutes du terme par l’intermédiaire de Francesco Antonucci. Le Belge, remplaçant à l’entame du match, donne raison à son coach moins de dix minutes après son entrée. A l’aboutissement d’une combinaison offensive de grande classe, il élimine un défenseur grassois et trompe le gardien d’une frappe croisée, poteau rentrant (1-0, 84’) ! Les dernières minutes se jouent au rythme de la rage vengeresse des Grassois qui obtiennent trois corners consécutifs mais n’arrivent pas à conclure avant le coup de sifflet final. Avec ce succès, Monaco II relève la tête après trois matchs sans gagner. Le RC Grasse, lui, perd la rencontre et son invincibilité après une victoire et cinq nuls sur les six premiers matchs.