Monaco-Matin

La jeunesse niçoise coule à Bergerac...

- SYLVAIN DESGROPPES

Dans une mauvaise passe avec quatre matchs sans victoire, la réserve de l’OGC Nice a sombré à Bergerac hier, s’inclinant 6-1... Avant de se rendre en Dordogne, les jeunes Aiglons étaient déjà en manque de confiance. Eux qui avaient gagné leurs deux premiers matchs de la saison restaient sur deux revers à l’extérieur et deux nuls à la maison. Même si la pression du résultat est moindre, le besoin de victoire se fait sentir. Il n’y a d’ailleurs pas de round d’observatio­n dans la rencontre. Les duels, la technique, la vitesse, les mouvements, tout se fait déjà au maximum, et après cinq minutes, le public a le droit à deux occasions. Le style de jeu niçois correspond bien aux locaux, eux aussi tournés vers un jeu propre, au sol, et vers l’avant. La demi-heure arrive déjà, et voir le temps passer aussi vite est bon signe dans un match de football. Pas le temps de s’ennuyer, ni en tribunes, ni sur le terrain. A ce petit jeu, les locaux font le dos rond face à l’envie des visiteurs, avec notamment un Abdelli très précieux dans son rôle de pivot permettant de faire remonter le bloc.

Surpris trois fois en cinq minutes !

Mais Bergerac pique, et sévèrement. En trois attaques et cinq minutes, l’attaquant de pointe Dia se trouve à chaque fois au bon endroit dans la surface pour scorer (3-0, 32’, 35’, 37’). Les hommes de Laurent Bonadei sont assommés. Ils tentent de réagir juste avant la pause mais se heurtent au portier local. Pire, Chehata marque d’entrée de seconde période (40, 47’)... Même lorsque Ranieri sauve l’honneur en profitant d’un très bon travail de Fleury côté gauche (4-1, 63’), l’équipe craque sur l’engagement. Après trois passes et un long ballon par-dessus une défense inattentiv­e, Pinto file au but (5-1, 64’). La fin de match s’annonce longue. Le rythme retombe nettement. Nice est trop facilement battu sur les côtés. Dans les derniers instants, Mayenga ajoute un but (6-1, 88’), avant que l’arbitre ne mette fin au calvaire de l’OGCN, qui aura vécu une triste soirée...

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